Fecafoot/Minsep : De nouvelles tensions en vue?
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.Deja assez fragile , la relation en phase d’apaisement entre le ministère des Sports et de l’Education physique et la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) risque de prendre un énorme coup de l’avis de plusieurs analystes, après la correspondance du ministre des sports, Narcisse Mouelle Ekambi adressée aux dirigeants d’Inter Milan pour solliciter la libération d’André Onana lorsque besoin se fera chez les Lions indomptables.
Pour cause le sociétaire de l’ Inter de Milan avait pris la décision de ne plus évoluer au sein de la sélection fanion de football après l’incident survenu en Coupe du Monde au Qatar.
Du coup l’initiative du patron des Sports camerounais qui s’est faite selon plusieurs sources dans le dos du président de la Fecafoot, Samuel Eto’o Fils laisse dubitatif et passe mal chez plusieurs observateurs du football camerounais.
«Il est inconcevable qu’une décision aussi importante et capitale puisse être prise sans consultation du Président Samuel Eto’o et de son sélectionneur Manager Rigobert Song Bahanag. » s’est indigné Jean Crépin Nyamsi , observateur sportif.
»Song Bahanag est le patron de la convocation des joueurs et aucun joueur n’aura un passe-droit dans les vestiaires du sélectionneur national Rigobert Song » a -t-il martelé avant de prévenir au ministre que » Vous voulez installer la chienlit au sein des lions indomptables avec un communiqué pareil. »
»Monsieur le Ministre, Song Bahanag reste et demeure le patron des vestiaires jusqu’à nouvel ordres», a insisté Jean Crépin Nyamsi en réponse à la sortie de Narcisse Mouelle Kombi.
Une démarche qui jette le trouble dans l’harmonie des relations entre la fecafoot et sa tutelle mais qui de l’avis du journaliste camerounais Jean Claude Mbede prouve que les lions indomptables restent la propriété de l’État , » l’équipe nationale du Cameroun n’appartient pas à la Fecafoot. Mais à l’Etat. Voilà pourquoi même pour nommer un entraîneur sélectionneur, il faut souvent l’aval du chef de l’état himself ».
Plus de 24 heures après la sortie de Mouelle Ekambi, l’instance faîtières du football camerounais n’a pas encore réagi à ce qui est parti pour constituer comme seul sait en fabriquer le football camerounais, un nouvel mélodrame entre la Fecafoot et sa tutelle.