Cameroun : un réseau de trafic de fœtus démantelé par la gendarmerie nationale à Yaoundé
C’est un réseau piloté par un jeune étudiant en gynécologie à l’institut Supérieur de Technologies Médicales de Nkolondom et de deux jeunes filles, élèves en classe de Terminale dans un établissement secondaire de la place, avec un complice à l’Hôpital de District de Mvog-Ada.
Faites un don au Journal Chrétien pour nous permettre de produire plus de vidéos comme celle-ci.
Tout est parti avec des révélations faites sur les ondes de Radio Equinoxe de Douala par Polycarpe Atangana, un militant des droits humains, le 21 juillet 2020. Ce dernier avait dénoncé l’existence d’un réseau de trafic de fœtus et avait affirmé que « l’étudiant de l’IST Nkolodom n’était pas le seul à faire ce genre de pratiques. Il y a aussi ses aînés académiques qui sont dans les hôpitaux. Ce sont des actes antirépublicains que nous devons condamner avec la dernière énergie ».
D’après ses déclarations, ce jeune étudiant avait, au bout de cinq ans, tué pratiquement 300 enfants délibérément, pour des motifs de cupidité. Et il avait ajouté qu’il avait foi que « la justice sera rendue pour les 20 patientes qui ont perdu la vie lors de ces malheureuses expériences ».
C’est ainsi que la Brigade de Gendarmerie de Melen s’est saisie de l’affaire et a mis hors d’état de nuire ce réseau de trafiquants de fœtus qui a à sa tête, cet étudiant en gynécologie de l’institut Supérieur de Technologies Médicales de Nkolondom, un quartier périphérique de Yaoundé. Il risque d’être inculpé de pratique illicite des avortements et des mutilations génitales.
Pour l’instant, certaines sources font état d’un bilan criminel très lourd qui aurait à son actif près de 300 fœtus vendus en cinq ans et 20 patientes décédées. Elles espèrent que l’enquête ouverte saura aboutir à des sanctions exemplaires pour châtier ces actes criminels et mettre fin à ce trafic tout aussi présent que celui des ossements humains.