Action urgente pour la sécurité alimentaire dans le monde
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Les dirigeants de quatre grandes organisations mondiales ont appelé mercredi à une action urgente et coordonnée en matière de sécurité alimentaire afin d’aider les pays les plus vulnérables.
« La forte hausse des prix des produits de base et les pénuries d’approvisionnement renforcent la pression qui pèse sur les ménages du monde entier, et plongent des millions d’autres ménages dans la pauvreté », ont déclaré les dirigeants du Groupe de la Banque mondiale (GBM), du Fonds monétaire international (FMI), du Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) et de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) dans un communiqué conjoint publié en amont des réunions de printemps du FMI et du GBM, qui se tiendront la semaine prochaine.
« C’est pour les pays les plus pauvres que la menace est la plus élevée, car une grande partie de leur consommation repose sur les importations alimentaires. Mais la vulnérabilité augmente aussi rapidement dans les pays à revenus intermédiaires, qui abritent la majorité des pauvres du monde », indique le communiqué conjoint publié par le président du GBM David Malpass, la directrice générale du FMI Kristalina Georgieva, le directeur exécutif du PAM David Beasley et la directrice générale de l’OMC Ngozi Okonjo-Iweala.
La Banque mondiale a averti dans ses estimations que pour chaque augmentation d’un point de pourcentage des prix alimentaires, dix millions de personnes seraient plongées dans l’extrême pauvreté à travers le monde.
Les quatre dirigeants ont noté que le monde était « ébranlé par des crises qui vont s’aggraver », la guerre russo-ukrainienne s’ajoutant à la pandémie de COVID-19. Le changement climatique, l’augmentation de la fragilité et la multiplication des conflits en général causent également des « dommages persistants » aux populations du monde entier.
« Nous appelons la communauté internationale à soutenir au plus vite les pays vulnérables par des actions coordonnées allant de la fourniture de denrées alimentaires d’urgence, à un soutien financier, une production agricole accrue et un commerce plus ouvert », ont-ils déclaré, exhortant tous les pays à éviter les mesures restrictives comme les interdictions d’exporter de la nourriture ou des engrais.
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