À Samoa, Le roi Charles reconnaît le passé « douloureux » de l’esclavage
APIA, SAMOA (Reuters) – Le roi Charles d’Angleterre a déclaré vendredi que le Commonwealth devait reconnaître son histoire « douloureuse », alors que de nombreux pays africains et caribéens membres de l’organisation réclament des réparations pour le rôle joué par la Grande-Bretagne dans l’esclavage transatlantique.
Les représentants de 56 pays du commonwealth, organisation composée principalement d’anciens territoires de l’empire britannique, participent à la réunion des chefs de gouvernement des pays membres qui s’est ouverte lundi à Samoa. Les thèmes principaux à l’ordre du jour sont l’esclavage et la menace du changement climatique.
« J’ai compris, en écoutant les gens du Commonwealth, que les aspects les plus douloureux de notre passé continuent de résonner », a déclaré Charles III lors d’un discours prononcé à l’occasion du sommet.
« Il est donc vital que nous comprenions notre histoire, afin de nous guider pour faire les bons choix à l’avenir », a-t-il ajouté.
Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a rejeté les demandes de réparations et refusé de présenter des excuses pour le rôle historique du pays, tout en déclarant être prêt à dialoguer avec les dirigeants qui le souhaitent.
Le quotidien britannique The Guardian, citant une source du cabinet de Keir Starmer, a rapporté jeudi en fin de journée que le Premier ministre avait « ouvert la porte à des réparations non financières », telles que la restructuration des institutions financières et l’allègement de la dette.
Le bureau de Keir Starmer n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire de Reuters.
(Reportage James Redmayne à Apia et Alasdair Pal à Sydney ; avec la contribution de Catarina Demony à Londres ; version française Mara Vîlcu, édité par Augustin Turpin)
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