Ukraine: Toute attaque contre un territoire annexé sera une attaque contre la Russie, prévient le Kremlin
LONDRES (Reuters) – Le Kremlin a déclaré vendredi que toute attaque contre les territoires ukrainiens dont Vladimir Poutine a annoncé l’annexion serait considérée comme une agression contre la Russie elle-même, ajoutant que Moscou poursuivrait les combats en vue de prendre la totalité de la région orientale du Donbass.
Débat sur la fin de vie. Réagissez à l'interview du député Olivier Falorni au +33 0769138397 ou par email à l'adresse [email protected]
Interrogé par des journalistes qui lui demandaient si une offensive des forces ukrainiennes contre les provinces revendiquées par la Russie serait considérée comme une attaque contre son territoire national, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a répondu : « Ce ne serait pas autre chose ».
Les détails exacts du projet d’annexion ne sont pas clairs, mais il semble que la Russie revendique environ 109.000km² du territoire ukrainien, soit environ 18%, en plus de la Crimée, déjà annexée en 2014.
Cependant, les forces russes ne contrôlent pas la totalité de ce territoire. Les forces ukrainiennes ont encerclé le bastion russe de Lyman, dans le nord de la région de Donetsk.
Si la Russie contrôle la quasi-totalité de Louhansk, ses forces n’occupent qu’environ 60% de la région de Donetsk.
Interrogé sur ce qu’il adviendrait des zones qui ne sont pas actuellement sous contrôle russe, Dmitri Peskov a répondu : « Elles doivent être libérées ».
Il a ajouté que l’ensemble de la région de Donetsk ferait partie de la Russie, mais a été moins clair au sujet des régions de Kherson et de Zaporijjia, qui ont été reconnues jeudi par Vladimir Poutine comme des États indépendants.
« Nous allons tout clarifier aujourd’hui », a déclaré Dmitri Peskov. La Russie contrôle actuellement environ 70% de la région de Zaporijjia.
(Reportage Reuters, version française Augustin Turpin)
Vous aimez nos publications ? Engagez-vous !
Les systèmes politiques et médiatiques ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Une majorité de journaux, télévisions et radios appartiennent à quelques milliardaires ou à des multinationales très puissantes souhaitant faire du profit, privant les citoyens d’un droit fondamental : avoir accès à une information libre de tout conflit d’intérêt.Le Journal Chrétien, service de presse en ligne bénéficiant d’un agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse du Ministère de la Culture, assure un contre-pouvoir à l’ensemble des acteurs sociaux, en vérifiant les discours officiels, en décryptant l'actualité, en révélant des informations de première importance ou en portant le témoignage des dominés.