Royaume-Uni: Assange va pouvoir contester son extradition devant la Cour Suprême
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.par Michael Holden
LONDRES (Reuters) – Julian Assange va pouvoir contester devant la plus haute juridiction britannique le jugement ayant ouvert la voie à son extradition vers les Etats-Unis.
Le 10 décembre dernier, la Haute Cour de justice britannique a jugé recevable le recours des Etats-Unis contre une décision de première instance s’opposant à l’extradition du fondateur de WikiLeaks.
Les autorités américaines entendent poursuivre l’Australien de 50 ans pour 18 chefs d’accusation liés à la publication par WikiLeaks, à partir de 2010, de centaines de milliers de documents militaires américains et de câbles diplomatiques confidentiels qui, selon elles, a mis des vies en danger.
Lundi, les juges ont refusé à Julian Assange la possibilité de faire appel directement de leur décision auprès de la Cour suprême britannique mais ils ont estimé que son cas soulevait un point de droit sur lequel le fondateur de WikiLeaks peut demander à la plus haute juridiction du pays de se prononcer.
La Cour suprême doit désormais examiner le dossier et décider si elle accepte l’audience ou non.
« La demande du défendeur de certifier un point de droit est accordée », ont déclaré les juges.
Le point de droit porte sur les garanties des Etats-Unis concernant le traitement de Julian Assange, qui n’avaient pas été fournies au début de la procédure. Les juges ont estimé que l’équipe juridique du fondateur de WikiLeaks était en droit de demander des éclaircissements.
Julian Assange a 14 jours pour saisir la Cour suprême.
« Ne vous y trompez pas, nous avons gagné aujourd’hui », a déclaré Stella Moris, l’avocate de Julian Assange devenue sa compagne et la mère de ses deux enfants. « Notre combat continue et nous nous battrons jusqu’à ce que Julian soit libre. »
Même si la Cour suprême refuse de se saisir de l’appel de Julian Assange, la bataille judiciaire est loin d’être terminée. L’extradition doit être approuvée par la ministre de l’Intérieur, Priti Patel, dont la décision peut également faire l’objet d’un recours judiciaire.
(Reportage par Michael Holden; Blandine Hénault pour la version française, édité par Bertrand Boucey)
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