Macron souhaite que le Sénat « puisse enrichir » la réforme
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.PARIS (Reuters) – Emmanuel Macron a souhaité samedi que le Sénat puisse enrichir le projet de loi du gouvernement sur les retraites, à quelques jours de l’examen du texte par la chambre haute du Parlement.
« J’ai vu qu’ils voulaient faire avancer les choses sur la politique familiale et les droits des femmes, donc je pense que le gouvernement abordera avec de l’ouverture et de la volonté d’engager pour bâtir une majorité derrière ce texte », a déclaré le président de la République devant des journalistes au Salon de l’agriculture à Paris.
« Je souhaite que le Sénat puisse enrichir ce texte avec ce qui lui paraît utile. (…) Le Sénat qui d’ailleurs a plusieurs fois porté des réformes qui étaient assez proches de celle qui est aujourd’hui portée par le gouvernement », a ajouté le chef de l’Etat.
Emmanuel Macron a une nouvelle fois défendu le projet gouvernemental de réforme des retraites, axée sur le relèvement de l’âge légal à 64 ans, massivement contestée par les syndicats et dans la rue, et rejetée par une majorité de l’opinion.
« Il faut le faire parce qu’il faut que le régime s’équilibre par le travail et pas par l’impôt, sinon, vous ne pouvez plus investir dans l’éducation (…) dans la santé », a réaffirmé le président de la République.
Le texte, qui n’a été examiné que très partiellement à l’Assemblée nationale lors de débats houleux, sera étudié à partir du 2 mars au Sénat où Les Républicains, dont l’exécutif espère le soutien pour faire aboutir son projet, sont majoritaires.
Si les deux chambres s’entendent ensuite au sein d’une commission mixte paritaire, un vote est possible. En cas de désaccord, le gouvernement peut recourir à l’article 49.3 de la Constitution qui permet d’adopter un texte sans vote, mais l’exécutif espère pouvoir éviter ce cas de figure.
Les organisations syndicales appellent unanimement à une nouvelle journée de mobilisation le 7 mars et menacent de mettre la France à l’arrêt pour empêcher l’adoption du texte.
(Rédigé par Jean-Stéphane Brosse)
Chère lectrice, Cher lecteur,
Pardon de vous interrompre, mais nous sommes dans le dernier trimestre de l’année 2024 et il sera bientôt trop tard pour nous aider dans cette collecte. Nous vous demandons de repenser au nombre de fois où vous avez consulté Chretiens.com et si vous pouvez donner 1 € au Journal Chrétien. Si chaque personne lisant les publications de ce site donnait 1 €, nous atteindrions notre but en quelques semaines.
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Le Journal Chrétien est au cœur de l'information en ligne.
Seuls 3% des lecteurs font des dons, alors si vous avez donné par le passé et si vous appréciez toujours nos publications, renouvelez votre soutien. Si vous n'avez pas encore décidé, rappelez-vous qu'il n'y a pas de petite contribution, tous les dons aident, qu'ils soient de 1 € ou 100 €.
Vos dons sont déductibles d'impôts
Si vous êtes un particulier résidant en France, vos dons sont déductibles à 66% de votre impôt sur le revenu, dans la limite de 20 % de votre revenu imposable.Si vous êtes une entreprise française assujettie à l’IR ou l’IS, 60% de votre don au Journal Chrétien est déductible de l’impôt sur les sociétés, dans la limite de 5‰ du chiffre d’affaires. La réduction d’impôts sur le montant excédant ce plafond est reportable sur les 5 années suivant celle du don.
Chaque donateur reçoit immédiatement un reçu fiscal émis par J’aime l’info, une association reconnue d’intérêt général, qui a pour objet le soutien au pluralisme de l’information et la défense d’une presse numérique indépendante et de qualité.