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L’UE approuve formellement le plafonnement du prix du pétrole russe

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BRUXELLES (Reuters) – Les 27 pays de l’Union européenne ont formellement approuvé samedi le plafonnement du prix du pétrole brut russe transporté par voie maritime à 60 dollars le baril, une mesure qui doit entrer en vigueur dès lundi, a annoncé la Commission européenne.

La Pologne avait levé vendredi ses dernières objections à la validation de ce mécanisme proposé par le G7.

L’idée est à la fois de tarir les revenus de la Russie pour l’empêcher de financer la guerre en Ukraine avec ses ventes de pétrole tout en évitant une flambée des cours mondiaux au moment de l’entrée en vigueur d’un embargo européen sur le brut russe, prévu également le 5 décembre.

« Le G7 et tous les États membres de l’UE ont pris une décision qui frappera encore plus durement les revenus de la Russie et réduira sa capacité à mener la guerre en Ukraine », a déclaré Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, dans un communiqué.

« Cela nous aidera également à stabiliser les prix mondiaux de l’énergie, ce qui profitera aux pays du monde entier qui sont actuellement confrontés à des prix élevés du pétrole », a-t-elle ajouté.

Selon ce mécanisme, les transporteurs maritimes et les compagnies d’assurance et de ré-assurance ne pourront prendre en charge les cargaisons de brut russe que si son prix n’excède pas 60 dollars par baril, ce qui compliquera de facto toute transaction à un prix plus élevé, même pour les pays tiers.

Les principales sociétés de transport maritime et d’assurance au monde étant basées dans les pays du G7, il deviendra très difficile pour Moscou de vendre son pétrole à un prix plus élevé.

Le niveau du plafond sera révisé tous les deux mois, à partir de la mi-janvier, afin de le maintenir à un niveau inférieur d’au moins 5 % au prix du marché.

Pour le président ukrainien, Volodymyr Zelenskiy, un plafond fixé à 60 dollars le baril n’est pas suffisant et n’empêchera pas la Russie de poursuivre son offensive en Ukraine.

« Vous ne pouvez pas penser qu’il s’agit d’une décision sérieuse, avec un tel plafond de prix. Ces prix restent très confortables pour le budget d’un état terroriste », a dit Volodymyr Zelenskiy dans une vidéo.

« Des mesures plus dures vont devoir être mises en place de toute façon. C’est juste une question de temps. C’est dommage de perdre du temps comme ça », a-t-il ajouté.

Pour son chef de cabinet, Andriy Yermak, le plafond devrait être fixé à 30 dollars « pour détruire plus rapidement l’ennemi ».

À partir de lundi, l’Union européenne elle-même n’achètera plus de brut russe par voie maritime, qui représentait 94 % de toutes les importations de brut russe faites par les 27 États membres de l’UE.

L’Union cessera également toute importation de produits pétroliers russes à partir du 5 février. Un plafonnement des prix des produits pétroliers par le G7 sera également fixé ultérieurement, selon le même mécanisme que pour le pétrole brut, a indiqué la Commission européenne.

Le brut de l’Oural s’échangeait autour de 67 dollars le baril vendredi.

Étant donné la rapidité de la mise en oeuvre du plafond sur le prix du pétrole transporté par voie maritime, les cargaisons de brut russe chargées sur des pétroliers avant le 5 décembre seront exemptées des restrictions pendant 45 jours, soit jusqu’au 19 janvier.

Si le plafond de prix était appelé à être révisé, les navires disposeraient de 90 jours pour s’assurer qu’ils ne transportent pas de pétrole acheté à un prix plus élevé.

La révision du plafonnement des prix est un mécanisme propre à l’UE. L’unanimité des 27 pays membres sera donc nécessaire pour acter tout changement sur le prix. Une fois qu’un changement sera accepté par l’UE, il sera discuté au niveau du G7, qui comprend également les États-Unis, le Canada, la Grande-Bretagne et le Japon.

(Reportage de Jan Strupczewski, Dan Peleschuk et David Ljunggren, version française Tangi Salaün et Caroline Pailliez)

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