L’Europe dans le rouge, l’aversion au risque toujours présente
PARIS (Reuters) – Les principales Bourses européennes évoluent en baisse mardi matin, les motifs d’inquiétudes s’étant multipliés ces derniers jours avec des statistiques chinoises décevantes, la chute du gouvernement afghan face aux taliban et l’extension de restrictions sanitaires dans la région Asie-Pacifique.
À Paris, l’indice CAC 40 recule de 0,47% à 6.806,76 points vers 07h55 GMT. À Francfort, le Dax perd 0,44% et à Londres, le FTSE cède 0,11%.
L’indice EuroStoxx 50 de la zone euro abandonne 0,42%, le FTSEurofirst 300 0,22% et le Stoxx 600 0,29%.
Le regain d’aversion au risque, alimenté lundi par les craintes sur la croissance chinoise et la situation en Afghanistan, se confirme donc en dépit des records de clôture enregistrés la veille à Wall Street.
La propagation rapide du variant Delta du coronavirus inquiète de plus en plus. Le Japon va annoncer dans la journée la prolongation de son état d’urgence à Tokyo et d’autres régions jusqu’au 12 septembre ainsi que son extension à sept autres préfectures.
En Nouvelle-Zélande, la Première ministre, Jacinda Ardern, a placé le pays en confinement strict après la découverte, pour la première fois en six mois, d’un cas de contamination locale au coronavirus dans la plus grande ville du pays, Auckland.
En Bourse, le compartiment européen des transports et loisirs abandonne 1,07%, le plus fort repli sectoriel.
A l’inverse, celui des ressources de base (+0,45%) est dopé par l’envolée de BHP (+6,75%) après l’annonce de la cession de ses activités d’hydrocarbures et de résultats en forte hausse.
Les deux seuls autres secteurs à évoluer dans le vert sont ceux, défensifs, de la santé (+0,09%) et de l’alimentation et boissons (+0,03%).
(Blandine Hénault, édité par Marc Angrand)