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La Nouvelle-Calédonie vote « non » à l’indépendance mais avec une forte abstention

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(Reuters) – Le « non » à l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie l’a emporté à une écrasante majorité lors du référendum organisé dimanche dans ce territoire français du Pacifique, une consultation toutefois marquée par une forte abstention après l’appel au boycott des partis indépendantistes.

« La Nouvelle-Calédonie restera donc française », a déclaré Emmanuel Macron après ce troisième et dernier référendum prévu par l’accord de Nouméa de 1998, tout en reconnaissant que les habitants de l’archipel restaient « profondément divisés » sur la question de l’indépendance.

Face à l' »alternative binaire » entre le oui et le non à l’indépendance, le président de la République a annoncé l’ouverture d’une période de transition pour définir un nouveau « projet » pour la Nouvelle-Calédonie, non seulement sur le plan institutionnel mais aussi sur les terrains économiques, sociaux, environnementaux et géopolitiques pour ce territoire riche en nickel dans une région indo-pacifique « soumise à de fortes tensions ».

Selon des résultats provisoires fournis par le Haut-Commissariat de la République, le « non » à l’indépendance a recueilli 96,5% des suffrages dimanche après respectivement 57% et 53% en 2018 et 2020.

La participation s’est effondrée par rapport à ces deux précédentes consultations, à 43,9% contre près de 80% en 2020 et 73,7% en 2018.

Cette forte abstention n’invalide pas pour autant l’issue de la consultation aux yeux de l’exécutif, qui entend l’analyser dans sa globalité et non pas sur le seul vote de ce dimanche.

« Je prends donc acte solennellement du résultat de ces trois scrutins, qui confirment la volonté exprimée par la majorité des Calédoniens de rester dans la république et dans la nation françaises », a insisté Emmanuel Macron dans son allocution télévisée. « Les Calédoniennes, les Calédoniens ont choisi de rester français, ils l’ont décidé librement. »

RETOUR À LA « CASE DÉPART »

Les indépendantistes avaient appelé les électeurs à boycotter ce scrutin faute d’avoir obtenu son report, qu’ils réclamaient en raison de la pandémie de COVID-19.

Ils affirment que la crise sanitaire et les restrictions qui l’accompagnent les ont empêchés de mener une campagne normale. Ils protestent également contre le fait que la tenue du référendum n’a pas respecté la période de deuil traditionnel pour les familles des 300 personnes décédées des suites d’une contamination au COVID-19, sur une population totale de 270.000 habitants.

« On est revenus à la case départ », a jugé Roch Wamytan, président indépendantiste du Congrès de la Nouvelle-Calédonie et ancien chef du parti kanak FLNKS lors de la signature de l’accord de Nouméa en 1998, sur franceinfo, après le vote. « Je suis quand même assez confiant même si je suis vraiment triste (…) quand je vois la façon dont le troisième référendum a été carbonisé. »

Lui aussi indépendantiste, Jacques Lalié, président de la province des Iles, a pour sa part déclaré sur la chaîne de télévision NC La 1ère que « les résultats d’aujourd’hui (…) montrent bien qu’il y a toujours deux blocs ».

« Il faut que les autres comprennent que dorénavant s’il y a des discussions demain ce sera sur la souveraineté et l’association et le partenariat avec la France », a-t-il ajouté.

LECORNU VA ENGAGER UN « ÉCHANGE IMMÉDIAT »

En France, le « non » à l’indépendance a été salué par plusieurs responsables politiques parmi la droite.

Valérie Pécresse, candidate des Républicains à l’élection présidentielle de 2022, a appelé tous les responsables politiques, économiques, sociaux et associatifs à engager des discussions pour préparer l’avenir de la Nouvelle-Calédonie.

« Les questions du corps électoral, de la répartition des compétences entre les différentes entités territoriales, de la reconnaissance du rôle des communes, mais aussi celle du nickel et des inégalités devront être traitées », a-t-elle dit dans un communiqué.

Sur Twitter, la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen s’est réjouie de voir la Nouvelle-Calédonie rester française. « Il faut maintenant oeuvrer à la restauration de l’unité », a-t-elle dit.

A gauche, le président de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon a de son côté dénoncé un résultat qui n’est « pas légitime » en raison de l’abstention des indépendantistes.

Le ministre des Outre-Mer, Sébastien Lecornu, qui se trouve sur place, va engager « un échange immédiat » avec les responsables locaux sur tous les sujets qui doivent être abordés dans le cadre de la période de transition, a promis Emmanuel Macron.

Sur Twitter, le ministre a indiqué que cette période de transition s’engagerait « dès demain ». « Quelles que soient leur conviction, [les Calédoniens] auront le respect de l’État. Ils auront leur place dans les discussions », a-t-il dit.

« Ce 12 décembre ne constitue donc en aucun cas une fin, mais est une étape essentielle pour la Nouvelle-Calédonie », a déclaré pour sa part le Premier ministre Jean Castex dans un communiqué.

Emmanuel Macron veut notamment « construire une place pour la Nouvelle-Calédonie dans la région indo-pacifique », où les ambitions de la France ont été contrecarrées par la décision de l’Australie de lui tourner le dos au profit d’un partenariat stratégique avec les Etats-Unis et la Grande-Bretagne.

La Nouvelle-Calédonie, dont l’économie dépend en grande partie de la production de nickel, dispose d’une autonomie importante mais dépend largement de la France en ce qui concerne des sujets comme l’éducation et la défense.

(Rédigé par Bertrand Boucey et Blandine Hénault, avec Michel Rose et Elizabeth Pineau)

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