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JO 2024: « Les Jeux ont été un accélérateur de vie » pour la boxeuse Estelle Mossely

par Vincent Daheron

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PARIS (Reuters) – Huit ans après son titre à Rio de Janeiro, la boxeuse française Estelle Mossely va retrouver les Jeux olympiques à Paris 2024, ses derniers, avec l’objectif d’un second sacre, a-t-elle dit jeudi lors d’une interview à Reuters.

« Les Jeux ont été pour moi un accélérateur de vie », estime l’athlète de 31 ans dont la popularité s’était accrue en devenant en 2016 la première boxeuse française à remporter un titre olympique (poids légers, – de 60 kg).

Estelle Mossely n’avait pas participé aux Jeux de Tokyo 2021 car elle était passée professionnelle en 2018. En 2023, la Française est revenue dans le giron de la boxe amateur, aux règles différentes, qui est la discipline au programme des Jeux.

« Je suis retournée à ma source, à ce qui m’a fait vibrer : les Jeux olympiques », a-t-elle expliqué. « Les Jeux, c’est ce qui m’a procuré le plus d’émotions. »

Invaincue chez les professionnelles (11 victoires, 1 nul), Estelle Mossely se concentre désormais uniquement à la boxe amateur, dite aussi olympique, depuis son dernier combat en avril 2023.

« J’ai toujours l’envie, toujours la motivation, toujours la force pour obtenir un deuxième titre. »

« La sensation de gagner un titre olympique est assez unique, je me suis dit qu’une dernière fois, car ce sont mes derniers Jeux, ce serait pas mal », a-t-elle glissé avec le sourire.

« J’aimerais être porte-drapeau », a confié la boxeuse. « J’ai envie de mettre mon expérience au service des autres. Je suis l’ancienne cette fois-ci, pas comme en 2016. Si je peux aider, apporter aux athlètes, je le ferais avec grand plaisir parce que ça fait partie de moi. »

Elle a assuré que la Fédération française de boxe avait proposé son nom au Comité national olympique et sportif français (CNOSF).

Lors de la cérémonie d’ouverture, la délégation française sera guidée par deux porte-drapeaux, un de chaque sexe, dont les noms seront annoncés le 12 juillet après un vote de l’ensemble des athlètes tricolores qualifiés.

Mère de deux enfants, âgés de 6 et 3 ans, avec le boxeur champion olympique 2016 Tony Yoka, dont elle est divorcée depuis novembre 2021, Estelle Mossely est l’une des figures modèles des sportives ayant accouché pendant leur carrière comme la judokate Clarisse Agbegnenou.

« Ça me fait plaisir de voir que je ne suis pas la seule et que ça devient de plus en plus dans l’air du temps », a-t-elle déclaré.

« J’en parle, il ne faut pas hésiter à dire que c’est possible pour que d’autres franchissent le pas. »

« J’ai créé un écosystème autour de moi d’organisation qui me permet d’être très fluide quand je dois partir en déplacement, m’entraîner », a expliqué Estelle Mossely alors que la préparation s’intensifie à 98 jours de Paris 2024.

Elle veille à impliquer le plus souvent possible ses deux fils dans son projet olympique.

« Ça peut aussi être un accélérateur de vie pour eux. Ce serait dommage de les mettre de côté, ils ont plein de choses à vivre avec moi. »

Une aventure légèrement ralentie par une fracture du nez subie à l’entraînement en septembre 2023.

« Il (son aîné) s’est inquiété : ‘Maman, tu vas pouvoir reboxer ? Tu vas pouvoir faire les Jeux olympiques ? »

Qu’il se rassure, elle sera, sauf incident, sur le ring dès le 27 juillet pour le premier tour du tournoi olympique dans la catégorie des – de 60 kg.

(Reportage de Vincent Daheron, édité par Blandine Hénault)

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