Grande-Bretagne: Johnson retourne à ses promesses électorales dans l’espoir de regagner des électeurs
par Elizabeth Piper et Andrew MacAskill
LONDRES (Reuters) – Le Premier ministre britannique Boris Johnson est revenu mardi à ses promesses électorales lors de la cérémonie d’ouverture du Parlement, afin de reconquérir dans le sud de l’Angleterre des électeurs traditionnels du Parti conservateur qui ont tourné le dos à celui-ci lors de scrutins locaux.
Pour la première fois en près de soixante ans, la reine Elizabeth II, 96 ans, n’a pas participé à cette cérémonie, comme c’est le cas traditionnellement, en raison de problèmes pour se déplacer. Elle a été remplacée par Charles, son fils aîné, qui a lu le « discours de trône » en son nom.
Dans ce discours, qui sert à présenter les projets de loi que le gouvernement veut faire approuver par la Chambre des communes, Boris Johnson a déclaré que son gouvernement conservateur allait « tenir les promesses faites » lors des élections de 2019.
Mais face à la hausse des prix du carburant et des denrées alimentaires, le gouvernement a réaffirmé qu’il allait « assainir les finances publiques » plutôt que d’injecter de l’argent pour amortir le choc.
« La priorité du gouvernement de Sa Majesté est de développer et de renforcer l’économie et de contribuer à alléger le coût de la vie pour les familles. Le gouvernement de Sa Majesté va multiplier les opportunités dans toutes les régions du pays et aider davantage de personnes à trouver un emploi », a déclaré Charles en lisant un texte rédigé par le gouvernement.
Plusieurs questions centrales ont déjà été évoquées par le gouvernement, qui entend revenir à son programme politique de « remise à niveau » face aux inégalités régionales.
Aux yeux de Boris Johnson, c’est ce qui a séduit les électeurs lors des élections législatives de 2019, lui permettant de remporter une large majorité.
Son gouvernement veut remettre au coeur de la vie politique ce qu’il qualifie de « vrais problèmes », pour tourner la page des scandales qui ont secoué ces derniers mois Downing Street après des informations faisant état de fêtes gouvernementales en violation des restrictions sanitaires.
Après que Boris Johnson et son ministre des Finances, Rishi Sunak, se sont vu infliger des amendes par la police, le chef de file de l’opposition travailliste, Keir Starmer, a accentué la pression pour réclamer leurs démissions.
Ce « partygate » et la crise du pouvoir d’achat ont coûté cher au Parti conservateurs lors d’élections locales la semaine dernière, poussant certains à exhorter Boris Johnson à se focaliser sur les préoccupations principales des électeurs du sud de l’Angleterre.
(Reportage Elizabeth Piper et Andrew MacAskill, avec Alistair Smout, Kylie MacLellen, William James, Kate Holton et Paul Sandle; version française Jean Terzian et Federica Mileo, édité par Kate Entringer)
Faites un don maintenant pour nous aider à poursuivre notre mission !
Les chrétiens protestants et évangéliques ont longtemps sous-estimé le pouvoir des médias. Les récentes polémiques concernant des reportages à charge contre les plus grandes églises évangéliques françaises posent la question des intentions des patrons des médias, de ces milliardaires qui ont surinvesti ce champ de bataille idéologique.
Ne perdons pas la bataille idéologique
Les achats de médias par des milliardaires ne sont pas toujours motivés par la rentabilité financière, mais plutôt par des intérêts idéologiques. Ils achètent les médias pour influencer l'opinion publique, mener des batailles culturelles et maintenir leur pouvoir économique et social.Les évangéliques pris pour cible
L’influence grandissante des évangéliques gêne certains patrons des médias qui, disons-le, sont engagés dans des loges ou des sectes pernicieuses. Très puissante aux États-Unis, où de nombreuses personnalités ont renoncé à l'occultisme et à la débauche pour se convertir à la foi évangélique, la percée de cette frange chrétienne de plus en plus présente en France fait trembler le monde des ténèbres.Faire contrepoids
A l'heure actuelle, les chaînes d’info font l’agenda, nourrissent les réseaux sociaux, orientent les débats publics. Le Journal Chrétien et sa chaîne Chrétiens TV veulent aller sur leur terrain en investissant la sphère politique et médiatique pour y proposer une autre hiérarchie de l’information. Il est question de mener la bataille culturelle pour faire contrepoids aux groupes de médias hostiles aux Evangéliques.A quoi serviront vos dons ?
Nous avons l’ambition de développer une plateforme de médias suffisamment compétitive. Vos dons nous permettront de créer des émissions chrétiennes de qualité, de réaliser plus d’investigation, de reportages et d’enquêtes de terrain, d'organiser des débats sur des sujets de société, et de recruter du personnel compétent.Il nous faudra également développer davantage notre présence sur le terrain, produire plus de reportages, investir dans du matériel.
Le Journal Chrétien est un média libre, indépendant, sans publicité, accessible à tous grâce à la fidélité et à la générosité de ses lecteurs.
Votre don (défiscalisable à 66%), petit ou grand, est plus qu’un geste. C’est un acte militant et chrétien !


