Edouard Philippe lance la conférence de financement de la réforme des retraites
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.Le chef du gouvernement français Edouard Philippe a donné le coup d’envoi, jeudi à Paris, de la conférence de financement de la très controversée réforme des retraites. Patronat et syndicats ont trois mois pour trouver des solutions alternatives à l’instauration d’un âge-pivot afin d’équilibrer le système d’ici 2027.
Alors que la contestation entamée voilà près de deux mois se poursuit, le Premier ministre Edouard Philippe a réuni les partenaires sociaux, jeudi, au Conseil économique et social (Cese), à Paris, pour plancher sur l’épineuse question du financement de la réforme des retraites.
Selon le Conseil d’orientation des retraites (COR), le déficit du régime actuel est évalué à 10 milliards d’euros en 2025 et 12 milliards d’euros en 2027.
Lors d’un point presse, le chef du gouvernement français a fait savoir qu’il avait convié les partenaires sociaux pour une réunion multilatérale à Matignon « la semaine du 10 février ». Au programme de cette prochaine rencontre : la question de la « pénibilité », « le départ progressif » à la retraite, « les transitions » et les « petites pensions garanties », a-t-il indiqué.
Il a rappelé que la conférence de financement devait « aboutir à la fin du mois d’avril de façon à ce que ses résultats puissent être intégrés au projet de loi sur le système universel de retraites » avant son adoption à l’Assemblée nationale.
Le projet de loi présenté vendredi dernier en Conseil des ministres vise à « atteindre l’équilibre financier de l’ensemble des régimes de retraite de base en 2027 ». Mais les moyens pour y parvenir sont loin de faire l’unanimité. L’avis très critique rendu vendredi dernier par le Conseil d’Etat est venu apporter de l’eau au moulin des détracteurs du projet gouvernemental.
Edouard Philippe a déclaré mardi que les remarques du Conseil d’Etat seraient « prises en compte » tout en répétant qu’une atteinte au « pouvoir d’achat des retraités » ou une augmentation du « coût du travail » n’étaient pas envisageables.
Sous la pression de la rue, Edouard Philippe a annoncé le 11 janvier dernier la suspension d’une mesure très décriée, y compris par les syndicats réformistes, visant à mettre en place un âge pivot à 64 ans en 2027. Les partenaires sociaux ont désormais trois mois pour trouver des solutions alternatives permettant de combler les 12 milliards d’euros théoriquement générés par cet âge pivot que le gouvernement souhaitait instaurer dès 2022.
Chère lectrice, Cher lecteur,
Pardon de vous interrompre, mais nous sommes dans le dernier trimestre de l’année 2024 et il sera bientôt trop tard pour nous aider dans cette collecte. Nous vous demandons de repenser au nombre de fois où vous avez consulté Chretiens.com et si vous pouvez donner 1 € au Journal Chrétien. Si chaque personne lisant les publications de ce site donnait 1 €, nous atteindrions notre but en quelques semaines.
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Le Journal Chrétien est au cœur de l'information en ligne.
Seuls 3% des lecteurs font des dons, alors si vous avez donné par le passé et si vous appréciez toujours nos publications, renouvelez votre soutien. Si vous n'avez pas encore décidé, rappelez-vous qu'il n'y a pas de petite contribution, tous les dons aident, qu'ils soient de 1 € ou 100 €.
Vos dons sont déductibles d'impôts
Si vous êtes un particulier résidant en France, vos dons sont déductibles à 66% de votre impôt sur le revenu, dans la limite de 20 % de votre revenu imposable.Si vous êtes une entreprise française assujettie à l’IR ou l’IS, 60% de votre don au Journal Chrétien est déductible de l’impôt sur les sociétés, dans la limite de 5‰ du chiffre d’affaires. La réduction d’impôts sur le montant excédant ce plafond est reportable sur les 5 années suivant celle du don.
Chaque donateur reçoit immédiatement un reçu fiscal émis par J’aime l’info, une association reconnue d’intérêt général, qui a pour objet le soutien au pluralisme de l’information et la défense d’une presse numérique indépendante et de qualité.