Burkina Faso: Le président Damiba destitué, le capitaine Traoré assure la transition
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.par Thiam Ndiaga et Anne Mimault
OUAGADOUGOU (Reuters) – Le président burkinabé en exercice, Paul-Henri Damiba, a présenté sa démission et le nouveau dirigeant de facto, Ibrahim Traoré a accepté les conditions posées par le président déchu pour éviter « des affrontements aux conséquences humaines et matérielles graves », annonce un communiqué des autorités religieuses et coutumières du pays.
Le capitaine Ibrahim Traoré, avait assuré plus tôt que l’ordre était en train d’être rétabli dans le pays, après de violentes manifestations anti-françaises et plusieurs jour de tension dans la capitale, Ouagadougou.
Son entourage a appelé la population à éviter tout acte de vandalisme à l’ambassade de France, prise pour cible samedi par des manifestants après qu’un officier impliqué dans le coup d’Etat de la veille eut déclaré que la France avait accueilli le président renversé, Paul-Henri Damiba, dans une base militaire française et qu’il préparait une contre-offensive.
« Nous tenons à informer la population que la situation est sous contrôle et que les choses sont en train de rentrer progressivement dans l’ordre », a déclaré un officier de l’armée lisant un communiqué à l’antenne de la RTB, la chaîne de télévision publique.
« Nous vous invitons donc à vaquer librement à vos occupations et à vous départir de tout acte de violence et de vandalisme (…) notamment ceux qui pourraient être perpétrés contre l’ambassade de France et la base militaire française », a ajouté cet officier, autour duquel se tenaient le capitaine Traoré et plusieurs militaires masqués.
Parmi les conditions posées par Paul-Henri Damiba, figure celle de sa propre sécurité ainsi que celle des membres des forces de sécurité qui l’ont soutenu.
Placé vendredi à la tête de la junte militaire par le groupe d’officiers qui avait déjà dirigé le coup d’Etat du 24 janvier, Ibrahim Traoré l’avait accusé samedi d’avoir tenté d’organiser une riposte armée à son éviction du pouvoir.
Des coups de feu avaient retenti dans la capitale pendant toute la journée et des manifestants, dont certains brandissaient des drapeaux russes, avaient tenté d’incendier l’ambassade de France.
(Reportage Thiam Ndiaga et Anne Mimault, version française Marc Angrand et Nicolas Delame)
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