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Les Jeux Olympiques, une occasion de partager son témoignage

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Partager son témoignage est une pratique puissante et essentielle pour les croyants. Ce texte aborde l’importance et les méthodes de partage de son expérience avec Jésus, ainsi que des conseils pratiques pour rendre ce partage efficace et impactant.

Le pouvoir de partager son témoignage

Il est facile de partager des histoires de choses passionnantes dans nos vies : les meilleurs ou les pires moments de notre vie, nos premières victoires et défaites. Nous aimons partager nos bonnes nouvelles.
Alors pourquoi avons-nous parfois du mal à partager la bonne nouvelle de l’évangile ? Dans Actes 4, nous voyons que les apôtres ne peuvent s’empêcher de parler de ce qu’ils ont vu et entendu – même lorsqu’ils sont avertis par les autorités. Ferons-nous la même chose ? Allons-nous partager ce que nous avons vu Jésus faire dans nos vies et raconter ce que nous avons entendu ?

Pratiquez votre histoire

Il n’existe pas de manière unique de raconter l’histoire de ce que vous avez vu Jésus faire dans votre vie (c’est-à-dire votre témoignage) et il n’y a pas non plus de manière précise de savoir quand ou comment faire cela. Nous avons tous des personnalités, des parcours et des expériences différents et il s’agit d’être audacieux en prenant des risques et de vous entraîner pour savoir ce que vous pourriez dire si on vous le demande. L’exemple de Paul nous montra une façon de communiquer notre propre histoire fidèlement.

Pratiquez votre histoire

Il y a trois choses que nous pouvons inclure dans nos témoignages :
• Avant de devenir croyant : Quelles étaient vos activités préférées, les amis que vous
fréquentiez ? Quels étaient vos objectifs de vie, vos faiblesses, vos soucis, vos peurs ? Qu’est-ce que vous pensiez de vous-même ? Qu’est-ce que vous pensiez de la foi chrétienne ?
• Le moment ou processus pour devenir croyant : Quel cheminement ? Pourquoi et comment avez-vous décidé de consacrer votre vie à Jésus ? Quelles rencontres, événements, lectures, expériences ou situations, ou quels témoignages ont été déterminants ?
• La vie après être devenu croyant : par ex. Actes 26 : 1-23 quand Paul parle de sa vie avant d’être converti (versets 4-11), le point de sa conversion – pour lui c’était un point très définitif – (versets 12-18) et maintenant sa vie après (versets 19-23). Comment faites-vous face aux difficultés maintenant ? Quelle est votre façon de voir la vie maintenant ? Qu’est-ce qui n’est plus comme avant ? Qu’est-ce que Dieu est en train de travailler en ce moment ? Mais aussi, qu’est-ce qui est encore difficile, car il ne faut pas faire croire que la vie de chrétien est une vie de Bisounours.
C’est PRIMORDIAL de raconter ce que l’on vit aujourd’hui avec Dieu. Les gens ont besoin de l’entendre, ont besoin de savoir si effectivement Dieu pourra aussi les sortir de telles ou telles choses. Racontez l’œuvre de Dieu dans votre vie depuis.

Revoyez votre histoire

Il est important de s’entraîner et de laisser les autres entendre votre histoire pour s’assurer qu’elle a du sens.
Quelques éléments clés à retenir :
• Mettez Jésus plus au centre de votre histoire que vous-même. Certes, c’est l’histoire de votre vie, mais n’oubliez pas que vous racontez surtout ce que Dieu a fait dans votre vie. Votre but final est que votre auditeur accepte Jésus dans sa vie.
• Évitez le jargon qui n’aura aucun sens pour un non-croyant. Soyez comme l’apôtre Paul qui essaye de s’adapter aux différents publics pour avoir l’opportunité d’annoncer l’évangile, et ce, certainement au-delà du vocabulaire.
• Ne donnez pas de cours magistral, mais donnez l’occasion de poser des questions afin que la personne qui écoute puisse guider la conversation vers ce qu’elle veut en savoir plus sur votre voyage.

Quelques conseils pratiques

• Il est Avant de commencer la journée et même avant de commencer à raconter votre témoignage, il est important et primordial de prier dans son cœur et de demander au Saint-Esprit de diriger votre témoignage et votre histoire pour que cela ait non seulement du sens mais aussi de l’impact dans la vie de votre auditeur.
• Mais avant de parler de ce que Jésus a fait pour vous, avant de parler tout court, rappelez-vous que raconter l’histoire de Dieu avec moi nécessite d’abord d’être capable d’écouter l’autre afin de trouver le bon angle d’approche, le bon moyen de présenter l’évangile en fonction de sa vie, ses difficultés et ses besoins. Donc raconter l’histoire de Dieu avec moi commence par un temps d’écoute active.
• Témoigner, c’est raconter du vécu. Évidemment, à l’époque, les disciples avaient réellement vu Jésus agir et ils pouvaient en parler, ce qui n’est pas le cas pour nous. Mais juste après eux, on voit Paul qui ne cesse de témoigner alors que lui n’a pas vu Jésus au cours de sa vie terrestre. Et ce qui est intéressant, c’est que dans ses lettres, Paul ne parle pas du Jésus historique, du Jésus passé, du Jésus qui est venu sur terre et qu’il n’a pas connu en tant que tel. Il évoque toujours le Christ comme un compagnon vivant et agissant à ses côtés, un Christ présent.

Quelques conseils pratiques

• Un bon témoignage ne doit pas être trop long, enfin selon le contexte. C’est différent de partager quelque chose dans la rue avec quelqu’un et de le faire chez soi avec des amis ! Il ne faut pas raconter toute sa vie de A à Z ! Il faut prendre 1 ou 2 expériences de vie qui peuvent parler aux gens qui écoutent, des choses qui vous ont marquées dans votre marche avec Dieu. Pas besoin d’événements fantastiques, le but n’est pas de faire des éclats mais de parler de « choses ordinaires » à des « gens ordinaires ».
• Le témoignage de votre vie dépasse les défenses intellectuelles des gens. Bien des gens qui n’acceptent pas l’autorité des Écritures, qui contesteront votre théologie, respecteront cependant votre expérience personnelle et ce sera souvent le chemin qui amène au Seigneur.
Six fois, Paul s’est trouvé face à un auditoire hostile, et à chaque fois il a témoigné de son vécu et de sa conversion. Ni argument, ni débat, juste son histoire. Vous n’avez pas le même témoignage que Paul ? Ça tombe bien, vous n’allez pas rencontrer les mêmes personnes que lui. Combien racontent qu’ils ont accepté Jésus après avoir vu ou entendu untel. Alors ne doutez pas de la pertinence de ce que Dieu a fait dans votre vie.
• Quand vous donnez votre témoignage, ne vous laissez pas entraîner dans de longues discussions qui s’avèreront vite inutiles ! Dites ce que vous avez découvert en Jésus, ce que Sa présence vous apporte. Évitez les raisonnements, n’essayez pas de prouver quoi que ce soit, n’oublions pas que nous ne sommes que des témoins… pas des avocats.

En conclusion

Lorsqu’un témoin est appelé au tribunal, il n’est pas là pour convaincre ou argumenter, il est là juste pour raconter. Il raconte et il part. Appuyez-vous sur Ses paroles, Ses promesses et leur impact dans votre vie. Soyez toujours prêt à défendre votre foi, tout en comprenant qu’aucune « preuve », qu’aucune « évidence » ne changera le cœur de votre interlocuteur. Jésus seul peut le faire grâce à l’intervention de Son Saint-Esprit !
→ Pratique – Toujours s’entraîner mais ne jamais jouer – Comme pour un sportif, on ne pense jamais à « toujours s’entraîner mais jamais jouer ». Cela ne sert à rien de pratiquer les compétences abordées aujourd’hui et de ne jamais les utiliser. Entraînez-vous à raconter votre témoignage en 2 minutes, en 10 minutes ou en 30 minutes, enregistrez votre témoignage sur votre téléphone, écoutez-le et analysez le langage utilisé, et regardez si vous avez mis Jésus au centre de votre témoignage. Racontez votre témoignage à votre frère dans votre église et demandez ce qu’il en pense, pas de votre témoignage mais de la façon dont vous racontez votre témoignage.
→ Responsabilité – Planifiez le moment où vous pourriez avoir l’occasion de raconter votre histoire. La semaine prochaine ? Le mois prochain ? Qui seras-tu responsable de cela ?
→ Développer – L’histoire de chaque personne est en constante évolution, alors pratiquez cela car la capacité de raconter notre histoire ne doit pas être rejetée comme une « compétence acquise », plutôt comme une compétence qui continuera à être raffinée.

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