Volkswagen veut fermer au moins trois usines en Allemagne-président du comité d’entreprise
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WOLFSBURG, Allemagne (Reuters) – Le constructeur automobile Volkswagen prévoit de fermer au moins trois usines en Allemagne et supprimer des dizaines de milliers d’emplois dans le cadre d’une restructuration plus profonde que prévu, a déclaré lundi la présidente du comité d’entreprise du groupe.
Le plus grand constructeur automobile européen, qui est aussi le premier employeur de l’industrie allemande, négocie depuis des semaines avec les syndicats sur ses projets de restructuration et de réduction des coûts, alors qu’il envisage pour la première fois des fermetures d’usines dans son pays.
« La direction est tout à fait sérieuse à ce sujet. Il ne s’agit pas d’un coup de sabre dans les négociations collectives », a déclaré Daniela Cavallo, présidente du comité d’entreprise de Volkswagen, devant plusieurs centaines d’employés à Wolfsburg.
« Il s’agit du projet du plus grand groupe industriel allemand visant à commencer la vente de ses actifs dans son pays d’origine, l’Allemagne », a-t-elle dit.
Daniela Cavallo n’a pas précisé quelles usines seraient touchées ni combien des quelque 300.000 employés du groupe en Allemagne pourraient être licenciés.
Volkswagen, premier constructeur automobile européen, a annoncé début septembre la possible fermeture d’au moins deux usines en Allemagne, une première, avec la perspective de quelque 20.000 suppressions d’emplois.
Le groupe a réaffirmé lundi que des mesures de restructuration globales étaient nécessaires pour rendre l’entreprise compétitive à long terme.
« C’est le seul moyen de financer de nouveaux investissements à l’avenir à partir de nos propres ressources », a déclaré l’entreprise dans un communiqué, sans donner de détails spécifiques sur son plan de restructuration.
Ces commentaires marquent un tournant dans le conflit entre les travailleurs et la direction du groupe, soumis à une forte pression pour réduire les coûts et rester compétitif face à la baisse de la demande en Chine et en Europe.
Ils accentuent par ailleurs la pression sur le gouvernement allemand pour qu’il agisse face à la faiblesse persistante de son économie.
« Il est de notoriété publique que Volkswagen se trouve dans une situation difficile », a déclaré lundi un porte-parole du gouvernement allemand lors d’une conférence de presse, ajoutant que Berlin était en contact étroit avec le constructeur automobile ainsi qu’avec les représentants des salariés.
Daniela Cavallo a déclaré que Berlin devait présenter d’urgence un plan directeur pour l’industrie du pays afin d’éviter son effondrement.
Selon Daniela Cavallo, les deux parties sont d’accord sur la nature des problèmes auxquels le constructeur automobile est confronté, à l’instar d’une grande partie du secteur européen de l’automobile, qu’il s’agisse d’une transition électrique plus lente que prévu ou de l’entrée de rivaux chinois en Europe.
« Nous ne sommes pas très éloignés les uns des autres lorsqu’il s’agit d’analyser les problèmes. Mais nous sommes à des kilomètres les uns des autres en ce qui concerne les réponses à y apporter ».
(Reportage Axel Schmidt, Christina Amann, Rachel More et Christoph Steitz, version française Diana Mandiá, édité par Zhifan Liu et Augustin Turpin)
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