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Stellantis confie son redressement à l’Italien Antonio Filosa

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par Giulio Piovaccari et Gilles Guillaume

MILAN/PARIS (Reuters) – L’Italien Antonio Filosa, actuel patron des activités de Stellantis, en Amérique du Nord, a été nommé mercredi pour succéder à Carlos Tavares à la tête du constructeur automobile né de la fusion entre PSA et FCA, dont il devra piloter le redressement après une année noire.

Sa nomination au poste de directeur général, décidée à l’unanimité par le conseil d’administration, sera effective le 23 juin, date à laquelle Antonio Filosa dévoilera aussi la nouvelle équipe de direction qui l’entourera, a annoncé le groupe dans un communiqué.

« Cette nomination salue le parcours d’Antonio Filosa : 25 années de succès dans l’industrie automobile, d’expériences à tous les niveaux et dans diverses régions, d’une connaissance inégalée de l’entreprise et d’un leadership reconnu », a-t-il ajouté.

A bientôt 52 ans, le nouveau directeur général aura pour lourde tâche de redresser les ventes et la profitabilité du constructeur en Amérique du Nord et en Europe, dans un environnement rendu plus difficile encore par la guerre commerciale chaotique lancée par le président américain Donald Trump.

Sa priorité ira donc aux Etats-Unis, longtemps la région la plus profitable de Stellantis. Il devra aussi rationaliser l’important portefeuille de 14 marques du groupe, héritage de la fusion de 2021 ayant donné naissance à un groupe aux origines à la fois françaises, italiennes et américaines, et dont certains analystes estiment qu’il devrait être réduit.

Dans un communiqué, la CFDT, quatrième syndicat du groupe en France, a demandé « une répartition équilibrée des activités sur les différentes plaques géographiques ne reléguant pas la France et l’Europe au second plan. »

LE CHOIX DE L’INTERNE

Antonio Filosa est directeur général délégué pour l’Amérique du Nord depuis octobre, après que le groupe a émis un « profit warning » spectaculaire en raison notamment d’un gonflement de ses stocks aux Etats-Unis.

Carlos Tavares, un des artisans de la création de Stellantis, a démissionné brutalement en fin d’année dernière face aux désaccords croissants apparus avec les actionnaires de référence sur ses méthodes pour redresser la situation financière et opérationnelle du groupe.

Le constructeur a subi une chute de 70% de son bénéfice net et perdu six milliards d’euros de liquidités l’an dernier.

Alors qu’il avait dépassé 27 euros début 2024, le cours de son action a perdu plus de deux tiers de sa valeur au cours des 12 mois suivants.

Dans les premiers échanges, le titre a progressé de 0,7% à la Bourse de Milan avant de partir en légère baisse.

« Le marché est peut-être un peu déçu de la nomination d’un candidat interne comme nouveau directeur général après plus de six mois de recherches », commente Andrea Balloni, analyste chez Mediobanca.

Selon des sources, le conseil d’administration a auditionné deux candidats internes – Antonio Filosa et le Français Maxime Picat – ainsi que trois candidats externes.

Dans un communiqué, la famille Peugeot, deuxième actionnaire du groupe derrière la holding familiale des Agnelli, Exor, a expliqué le choix interne en soulignant chez Antonio Filosa « sa connaissance fine des réalités terrain et sa compréhension intime de la culture industrielle de Stellantis (…), autant d’atouts pour inscrire Stellantis dans une nouvelle trajectoire opérationnelle. »

Le futur directeur général va aussi devoir apaiser les relations avec les concessionnaires, les syndicats et les différents gouvernements dont Stellantis est interlocuteur, après que celles-ci se sont fortement tendues dans les derniers mois de présence de Carlos Tavares à la tête du groupe.

Dans un communiqué, la CFE-CGC, principal syndicat du constructeur en France, a déclaré attendre du nouveau directeur général qu’il « rompe avec la gestion autoritaire et centrée sur la réduction des coûts de l’ère Tavares » et qu’il relance la dynamique industrielle du groupe.

« Le nouveau CEO devra redresser les ventes, notamment en Europe et en Amérique du Nord, et restaurer l’image de marque ternie par les scandales qualité » a-t-il ajouté, en référence aux problèmes des moteurs essence PureTech et des airbags Takata.

Antonio Filosa, pur produit FCA, était en compétition pour le poste avec notamment Maxime Picat, directeur des Achats du groupe, qui a fait pour sa part toute sa carrière au sein de PSA jusqu’à la création de Stellantis en janvier 2021.

Malgré sa nationalité italienne et son passé chez Fiat, Antonio Filosa n’a quasiment jamais travaillé en Italie, affichant le profil international recherché par le conseil d’administration pour gérer un constructeur devenu multinationale.

(Reportage Giulio Piovaccari à Milan et Gilles Guillaume à Paris, version française Bertrand Boucey, édité par Jean-Stéphane Brosse et Kate Entringer)

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