L’Europe clôt en hausse avec l’espoir d’un report des droits de douane US
par Pauline Foret
(Reuters) – Les Bourses européennes ont terminé en hausse lundi, galvanisées par la possibilité que Donald Trump n’impose pas de droits de douane directement après son investiture.
À Paris, le CAC 40 a terminé en hausse de 0,31% à 7.733,50 points vers 16h40 GMT. A Francfort, le Dax a clos sur une avancée de 0,49% et à Londres, le FTSE 100 a pris 0,18%.
L’indice EuroStoxx 50 a terminé en hausse de 0,36%, tandis que le FTSEurofirst 300 et le Stoxx 600 sont restés stables.
Les marchés européens ont retenu leur souffle ce lundi, attendant de voir quelles mesures le président élu Donald Trump adopterait aussitôt après son investiture.
Et si les marchés étaient encore stables à mi-séance, l’annonce par un membre de l’administration Trump que ce dernier n’imposerait pas de droits de douane d’emblée a insufflé une vague d’enthousiasme chez les investisseurs.
« Ces deux dernières semaines, nous avons observé des positions contradictoires de la part de la nouvelle administration, entre ceux qui sont déterminés à mettre en place des droits de douane et ceux qui ont une approche plus favorable aux marchés », a déclaré Frederik Ducrozet, chef de la recherche macroéconomique chez Pictet Wealth Management.
« Cette possibilité que la porte soit ouverte aux négociations est importante. Cela dit, elle ne nous dit pas où cela se terminera et j’attendrai des détails sur l’ampleur des droits de douane et les secteurs qui seront touchés », a-t-il ajouté, précisant que « le fait qu’ils aient l’air de choisir une approche graduelle est de bon augure ».
L’euro et la livre sterling, qui avaient tous deux connu plusieurs semaines difficiles depuis l’élection présidentielle américaine, ont grimpé de plus de 1% après l’annonce de l’administration Trump.
Wall Street étant fermée pour le Martin Luther King’s Day, les effets des autres décisions que Donald Trump prendra en cette journée d’investiture ne se feront néanmoins ressentir que mardi.
VALEURS
Côté valeurs, Siemens Energy perd 3,43% après que UBS a abaissé sa recommandation sur le titre à « vendre ».
Hexagon gagne 2,04% après avoir nommé Anders Svensson, auparavant PDG de Konecranes (-2,23%) au poste de président-directeur général.
Enfin, Belimo Holdings gagne 2,26% après avoir fait état de résultats annuels supérieurs aux attentes.
A WALL STREET
Les marchés américains sont fermés ce lundi 20 janvier en l’honneur de Martin Luther King Day.
TAUX
Les rendements obligataires européens évoluent peu dans l’attente de plus de clarté sur l’agenda politique de Donald Trump.
Le rendement du Bund allemand à dix ans grappille 0,2 pb à 2,4960% et le deux ans 0,1 pb à 2,2210%.
Le Gilt à 30 ans, qui flirte toujours avec les sommets sur fond d’inquiétudes autour de l’économie britannique, recule de 1,3 pb à 5,2030%.
CHANGES
Les devises européennes, en particulier l’euro et la livre sterling, connaissent l’une de leurs meilleures journées depuis 2023 après qu’un membre de l’administration Trump a confirmé que celui-ci n’imposerait pas de droits de douane à ce stade.
L’euro gagne 1,23% à 1,0397 dollar tandis que la livre sterling avance de 1,05% face au billet vert, qui recule de 1% face à un panier de devises de référence..
PÉTROLE
Les prix du pétrole chutent lundi dans l’attente des premières annonces de l’administration Trump, en particulier en ce qui concerne les mesures promises lors de sa campagne en vue de mettre fin à la guerre en Ukraine.
Le Brent recule de 1,37% à 79,68 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) 1,82% à 76,46 dollars.
A SUIVRE MARDI 21 JANVIER :
La journée du 21 janvier s’annonce assez chargée pour les marchés avec plusieurs indicateurs macroéconomiques et résultats d’entreprises au menu. Le taux de chômage britannique est attendu vers 07h00 GMT, tandis que les résultats d’Alstom, de Netflix ou encore de United Airlines seront au centre de l’attention.
LA SITUATION SUR LES MARCHÉS
(Certaines données peuvent accuser un léger décalage)
(Rédigé par Pauline Foret)
Vous aimez nos publications ? Engagez-vous !
Les systèmes politiques et médiatiques ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Une majorité de journaux, télévisions et radios appartiennent à quelques milliardaires ou à des multinationales très puissantes souhaitant faire du profit, privant les citoyens d’un droit fondamental : avoir accès à une information libre de tout conflit d’intérêt.Le Journal Chrétien, service de presse en ligne bénéficiant d’un agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse du Ministère de la Culture, assure un contre-pouvoir à l’ensemble des acteurs sociaux, en vérifiant les discours officiels, en décryptant l'actualité, en révélant des informations de première importance ou en portant le témoignage des dominés.
La qualité de notre travail est reconnu par les médias séculiers. Dernièrement, le président du Journal Chrétien a accordé une longue interview à Sud Ouest, le deuxième quotidien régional français avec une diffusion totale de 219 000 exemplaires.
ENGAGEZ VOUS !
Quand les évangéliques sont attaqués, calomniés ou traités avec mépris par les médias traditionnels, un silence de notre part ne serait pas chrétien. Une telle attitude montrerait un renoncement suspect à se faire respecter et à exiger des médias mondains un tel respect.Lorsque les pasteurs et les églises évangéliques sont attaqués, le critère de la solidarité chrétienne doit jouer. Comment nous dire membres du Corps du Christ si nous restons indifférents à la persécution de certains d’entre nous, souvent réduits au silence et incapables de faire valoir leurs droits ou, tout simplement, de se faire respecter comme chrétiens ou communautés évangéliques ?
En s'appuyant sur notre plateforme de médias, l’action sur l’opinion publique est évidemment essentielle. Faire savoir est la condition de toute action, car rien n’est pire que le silence. D’où l’importance de l’action en direction des médias, des institutions et des populations.
Evidemment, ici comme ailleurs, la réticence de la part des chrétiens à agir comme des groupes de pression constitue une difficulté majeure. Mais, là encore, ne faudrait-il pas s’interroger sur notre dispersion et nos réticences à agir comme lobby, quand il s’agit de défenses des libertés et droits humains fondamentaux ?