Les investissements chinois en Amérique du Nord et en Europe atteignent leur plus bas niveau en neuf ans
Les investissements chinois en Amérique du Nord et en Europe ont atteint en 2019 leur plus bas niveau en neuf ans, selon un nouveau rapport du cabinet d’avocats international Baker McKenzie et du fournisseur d’études indépendant Rhodium Group.
Les investisseurs chinois ont conclu des transactions d’une valeur de 19 milliards de dollars en Amérique du Nord et en Europe en 2019, ce qui représente leur plus bas niveau depuis 2010 et une baisse de 83% par rapport au sommet de 107 milliards de dollars en 2017, montre le rapport.
Les investissements chinois en Amérique du Nord ont chuté de 27% pour s’établir à 5,5 milliards de dollars en 2019, leur plus bas niveau depuis 2009, tandis que ceux en Europe ont chuté de 40% à 13,4 milliards de dollars l’an dernier, leur plus bas niveau depuis 2013.
Les investissements chinois à l’étranger continuent d’être alourdis par un certain nombre de facteurs, y compris les restrictions chinoises sur les investissements à l’étranger, le renforcement des examens réglementaires aux Etats-Unis et en Europe, le ralentissement de la croissance et la baisse de la liquidité de l’économie chinoise, ainsi que les tensions géopolitiques, précise le rapport.
Toutefois, l’apaisement des tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine, les mesures visant à libéraliser la politique sur le flux d’IED (investissement étranger direct) en Chine et l’augmentation de la liquidité de l’économie chinoise jetteront les bases d’une éventuelle reprise des investissements chinois à l’étranger en 2020, note le rapport.
Le rapport relève également qu’un accord commercial de « phase 1 » entre la Chine et les Etats-Unis pourrait aider les deux pays à revenir à une approche plus rationnelle des relations économiques et, à son tour, dissiper les inquiétudes des investisseurs au sujet des pires résultats.
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