Rechercher sur le site

Entrez les mots-clés dans la boîte ci-dessous :

Le Journal Chrétien

Un média d’espérance

Inscription à la newsletter

Les distributeurs peuvent « aller chercher des baisses de prix », juge Leclerc

PARIS (Reuters) – Les distributeurs français ont les moyens d’aller chercher des baisses de prix des produits alimentaires dans leurs négociations avec les industriels même si 80% de ces derniers se préparent à demander des hausses, a estimé mercredi Michel-Edouard Leclerc.

Faites un don au Journal Chrétien pour nous permettre de produire plus de vidéos comme celle-ci.

JE FAIS UN DON MAINTENANT

« On sait qu’il y a des secteurs où on peut aller chercher des baisses. Si on y va tous ensemble, ça devrait marcher », a déclaré sur franceinfo le patron des centres Leclerc alors que le gouvernement doit présenter en conseil des ministres un projet de loi pour avancer les discussions tarifaires annuelles entre les deux parties dans l’espoir d’obtenir une plus forte diminution des prix en début d’année prochaine.

La hausse moyenne de 10% négociée pour 2023 a maintenu les prix alimentaires à un niveau élevé dans les supermarchés français alors même que les prix mondiaux des matières premières alimentaires baissaient fortement.

La loi française prévoit une fenêtre de trois mois de négociations annuelles, ordinairement du 1er décembre au 1er mars, mais l’exécutif veut avancer la date butoir au 15 janvier.

« Il faut encore que le Parlement valide ce texte », a souligné Michel-Edouard Leclerc, « et c’est pas gagné, parce que jusqu’ici, il n’y a pas eu d’accord entre le Parlement, y compris la majorité présidentielle, et le gouvernement. »

« Si les députés nous donnent cette nouvelle loi et plus rapidement, on a les moyens d’aller chercher des baisses », a jugé le président du groupe Leclerc, justifiant notamment son relatif optimisme par « le rapport de force qui fait que nos marques de distributeurs aujourd’hui sont vraiment meilleur marché que les leurs ».

Interrogé sur la possibilité d’un accord sur la modération des marges souhaité par Emmanuel Macron, Michel-Edouard Leclerc l’a estimé « possible ». « Il faut dans un premier temps qu’on renégocie, qu’on aille chercher si ce n’est des baisses, des moindres inflations pour 2024. Et je vous annonce que ça va le faire », a-t-il dit.

(Rédigé par Jean-Stéphane Brosse, édité par Blandine Hénault)

tagreuters.com2023binary_LYNXMPEJ8Q07B-BASEIMAGE

Faisons du Journal Chrétien un contre-pouvoir d'influence...

Les systèmes politiques et médiatiques ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Une majorité de journaux, télévisions et radios appartiennent à quelques milliardaires ou à des multinationales très puissantes souhaitant faire du profit, privant les citoyens d’un droit fondamental : avoir accès à une information libre de tout conflit d’intérêt.
Le Journal Chrétien, service de presse en ligne bénéficiant d’un agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse du Ministère de la Culture, assure un contre-pouvoir à l’ensemble des acteurs sociaux, en vérifiant les discours officiels, en décryptant l'actualité, en révélant des informations de première importance ou en portant le témoignage des dominés.
Conscients du fait que le financement affecte l’indépendance des médias bénéficiaires et des journalistes qui y travaillent, nous ne recevons aucune aide de l’Etat et n’appartenons pas à un grand groupe industriel ou publicitaire. De ce fait, les sujets que nous traitons et la manière dont nous le faisons est exempt d’intérêts particuliers, les analyses que nous publions sont réalisées sans crainte d'éventuelles pressions de ceux qui ont le pouvoir.
Si vous aimez le journalisme de qualité qui est l’acte d’informer, c’est-à-dire de collecter, sélectionner et vérifier l’information avant de la diffuser, soutenez notre mission en rejoignant l'équipe ou en faisant un don ci-dessous. N'hésitez pas à nous contacter sur [email protected]

JE FAIS UN DON

Les commentaires sont fermés.