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La Banque du Canada surprend avec une hausse de taux plus faible que prévu

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OTTAWA (Reuters) – La Banque du Canada a annoncé mercredi une hausse de son taux directeur moins importante que prévu, en ajoutant que les prochains relèvements seront fondés sur l’évaluation qu’elle fait de l’efficacité de son resserrement monétaire face à l’inflation.

L’institution d’émission a relevé son taux directeur de 50 points de base à 3,75%, son plus haut niveau depuis 14 ans, alors que les économistes s’attendaient à une hausse de trois quarts de point.

Depuis mars, la banque centrale canadienne a augmenté son taux de 350 points de base.

Elle a indiqué dans un communiqué que le niveau élevé de l’inflation, les anticipations en matière de prix et les pressions continues sur la demande impliquaient que le resserrement monétaire devait se poursuivre.

« Les futures hausses de taux seront influencées par nos évaluations: de l’efficacité du resserrement de la politique monétaire pour ralentir la demande, de la résolution des problèmes d’approvisionnement, et de la réaction de l’inflation et des attentes d’inflation aux hausses de taux », a déclaré l’institution.

Le taux d’inflation est ressorti en hausse de 6,9% en septembre, traduisant un léger ralentissement après +7% le mois précédent. En juin, l’indice des prix à la consommation avait inscrit un record à 8,1% sur un an.

Dans un communiqué distinct, la Banque du Canada a fait savoir qu’elle voyait maintenant l’inflation atteindre en moyenne 6,9% cette année, contre une estimation de 7,2% en juillet, et revenir à l’objectif de 2% d’ici fin 2024.

Elle a également dit prévoir une stagnation de l’économie en fin d’année et début 2023, et abaissé sa prévision de croissance à 3,3% en 2022 contre 3,5% auparavant.

Pour l’an prochain, elle table sur un produit intérieur brut en hausse de 0,9%, contre 1,8% précédemment.

Sur le marché des changes, le dollar canadien est stable face au dollar américain, autour de 1,36, après avoir brièvement reculé après ces annonces.

« C’était un peu une surprise », a déclaré Michael Greenberg, gérant de portefeuille chez Franklin Templeton Investment Solutions, à propos de la décision sur les taux.

« Il semble que les inquiétudes sur les retombées économiques et sur la stabilité financière d’une hausse de taux agressive ont pesé (…) et que les responsables ont donc levé le pied un tout petit peu », a-t-il ajouté.

(Reportage Julie Gordon et David Ljunggren, version française Laetitia Volga, édité par Tangi Salaün)

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