Gazprombank et Alfa Bank ciblées par les nouvelles sanctions britanniques
La Grande-Bretagne, qui a annoncé jeudi un nouveau train de sanctions à l’encontre de la Russie, a notamment gelé les avoirs des banques Gazprombank et Alfa Bank, ainsi que de l’entreprise publique de transport maritime d’hydrocarbures Sovcomflot.
Au total, 59 noms ont été ajoutées à la « liste noire » britannique recensant les personnalités et entités russes dont les avoirs sont gelés en représailles à l’invasion de l’Ukraine lancée il y a un mois par la Russie.
Filiale financière du géant gazier russe Gazprom, Gazprombank est le principal canal pour le règlement des achats de gaz et de pétrole russe.
Alfa Bank est l’une des principales banques privées russes, contrôlée par l’oligarque Mikhail Fridman, qui a déjà été ajouté à titre personnel à la « liste noire » britannique à la mi-mars.
Parmi les personnalités ciblées par ce nouveau train de sanctions, figurent également l’homme d’affaires Evgeny Shvidler, associé de Roman Abramovitch ou encore German Gref, PDG de Sberbank, la deuxième banque de Russie, a précisé le ministère britannique des Affaires étrangères.
La compagnie ferroviaire Russian Railways, l’entreprise de défense Kronshtadt, principal producteur russe de drones et le groupe Wagner, milice paramilitaire, ont également été ciblées par ces nouvelles sanctions britanniques.
Le président russe Vladimir « Poutine ne doit pas se faire d’illusions: nous sommes unis avec nos alliés et nous continuerons à resserrer l’étau autour de l’économie russe afin de s’assurer de son échec en Ukraine », a déclaré la secrétaire au Foreign Office Liz Truss.
(Reportage William James et Muvija M ; version française Myriam Rivet, édité par Jean-Michel Bélot)