FESPACO 2025 : Les présidents du Burkina et du Tchad donnent le clap d’ouverture.
Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, le pays des hommes intègres de feu Thomas Sankara, bat au rythme du Festival panafricain du cinéma et de la télévision. Le clap d’ouverture de la 29ème édition, a été donné ce samedi 22 février 2025 par le Capitaine Ibrahim Traoré et son homologue tchadien, la Maréchal Idriss Déby Itno.
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L’Afrique et sa diaspora célèbrent à Ouagadougou, du 22 février au 1er mars 2025, la biennale du 7e art sous le thème : « Cinéma d’Afrique et identités culturelles » La cérémonie officielle d’ouverture a été présidée par
Prononçant le discours officiel d’ouverture du Président du Faso, le ministre de la culture burkinabè, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, a soutenu que : « Le cinéma est un miroir de la société, un vecteur puissant d’appropriation de notre culture, de nos valeurs, de nos rêves, et de nos luttes. Il nous permet de raconter nos histoires, de partager nos réalités, de mettre en lumière nos traditions pour mieux faire face aux grands défis de notre temps. »
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». « Nos écrans doivent éclairer et guider notre marche en avant vers un avenir radieux », dixit le ministre de la culture burkinabè, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo
En mettant l’accent sur les identités culturelles, la 29ème édition du FESPACO, appelle avec insistance les Africains à explorer les richesses « inouïes et la fascinante complexité d’une Afrique nourricière, à travers le prisme du cinéma ». « Nos écrans doivent refléter qui nous sommes, d’où nous venons. Nos écrans doivent éclairer et guider notre marche en avant vers un avenir radieux », a-t-il martelé.
Pour le ministre de la culture du Tchad, pays invité d’honneur, Abakar Rozzi Teguil, « le FESPACO est un outil de fédération, de rassemblement qui permet aux pays africains de parler d’une seule voix ». Pour ce faire, « la voix de l’autodétermination passe par la réappropriation de l’identité culturelle, socle de tout développement », a-t-il déclaré. Et d’ajouter que : « Nos pays se sont résolument engagés par la prise en main de leur destin et cela passe par la prise en main de la Culture ». Pour Abakar Rozzi Teguil, « le cinéma africain, loin d’être une simple représentation de la réalité, est un moyen de résistance, une preuve de résilience et un symbole fort d’émancipation ».
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» Le cinéma est un moyen de résistance, une preuve de résilience, », a soutenu Abakar-Rozzi-Teguil, ministre de la culture du Tchad, pays invité d’honneur.
Qui succédera au Tunisien Youssef Chebbi, sacré étalon d’or de Yennenga de l’édition précédente de la grande messe du cinéma africain ? Le compte à rebours a déjà commencé.
Pour le Journal Chrétien
Emmanuel LANKOANDE
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