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Amath Bol Chol, une chrétienne persécutée au Soudan

Amath Bol Chol, 18 ans, a été vendue quand elle était toute petite. Depuis son jeune âge, elle n’a rien connu d’autre qu’exactions et agressions sexuelles. Mais elle n’a jamais abandonné l’espoir de voir la roue tourner.
Amath est née d’une mère esclave dans le village soudanais de Ruskanit. Son père était également esclave dans la même maison. Elle n’a jamais rien connu d’autre que ses parents exploités, humiliés et insultés impunément par leur maître. Sans jamais pouvoir se défendre.

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Arrachée à ses parents

Ainsi, personne n’a protesté quand la petite Amath a été vendue à un autre Arabe du nom de Belele. Elle se souvient : « Lors de mon départ, mes parents n’ont pas osé proférer une seule parole, ils étaient comme paralysés. » Pour la petite fille, cette séparation est un véritable cauchemar. Elle se souvient : « J’étais complètement désespérée et je voulais me défendre contre cet acte ; mon maître s’est alors mis dans une colère noire et m’a frappée violemment. »

Maltraitée et humiliée

La fillette sans défense a vécu un temps très difficile chez son nouveau maître Belele. Malgré son très jeune âge, elle n’avait aucun répit et travaillait durement. Laver les habits de toute la maisonnée, nettoyer la maison sans recevoir aucun signe de reconnaissance, c’était sa vie. Bien au contraire : elle était continuellement blâmée et devait endurer des insultes racistes. Pire encore, Amath était régulièrement violée par le fils de son maître. La jeune femme, qui a été forcée de se convertir à l’islam, déclare : « Je me sentais si misérable que j’aurais voulu partir en courant. Mais que pouvais-je faire ? »
Elle n’avait pas encore tout vu : un matin, avant l’aube, alors qu’elle avait de la peine à sortir du lit, Belele est entré dans une colère noire. Elle raconte : « Il a attrapé un couteau et m’a frappée à la nuque à plusieurs reprises ». Par miracle, Amath n’a pas subi de blessures graves, mais elle n’a jamais pu oublier ces moments de terreur et de douleur atroce.

Un pas courageux

Malgré cet épisode marquant et traumatisant, Amath n’a jamais abandonné l’espoir de voir la roue tourner. Et c’est un jour du printemps 2019 que l’épouse de Belele envoie son esclave au marché de Ruskanit pour y faire une course. Amath y rencontre un marchand arabe qui lui propose de la ramener dans la patrie de ses parents, le Soudan du Sud, où elle pourrait vivre libre. Cet homme avenant est un libérateur d’esclaves mandaté par la Solidarité Chrétienne Internationale. Il lui recommande de ne plus retourner chez son maître, mais de rester au marché pour l’attendre. Pendant ce temps, le libérateur d’esclave se rend directement chez Belele pour lui proposer des doses de vaccins en échange d’Amath.
Ensuite, l’homme achemine la jeune fille courageuse vers un lieu où d’autres esclaves l’attendent. La joie d’Amath est grande lorsqu’elle peut, les jours suivants, marcher en direction du Soudan du Sud, vers un pays qu’elle ne connaît pas encore.
Dans leur nouvelle patrie, Amath et les autres affranchis sont accueillis chaleureusement par la Solidarité Chrétienne Internationale, puis équipés d’un « kit de survie » et d’une chèvre. Amath rayonne : « Je suis très heureuse d’avoir été libérée et de pouvoir vivre de façon autonome ici. »

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