Sortir de la dépendance affective
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.Le ministère une femme, un succès a tenu sa rencontre de sensibilisation et d’éducation le samedi 31 Août dernier à Douala. Placée sous le thème: Renoncer à la dépendance affective : s’aimer et se laisser aimer, les participants venus nombreux ont été édifiés sur la question de la dépendance émotionnelle, les causes, conséquences qui peuvent en découler et les solutions illustrées à la lumière des écritures. Le rendez-vous divin a eu lieu dans la salle CHIALA située à makepe dans le 5e arrondissement de la cité économique.
La dépendance affective se défini comme étant un trouble qui désigne l’incapacité psychologique d’une personne à vivre sans l’approbation ou le jugement positif de l’autre. Dans le monde en général, et le milieu chrétien en particulier, plusieurs hommes et femmes en souffrent tant de manière consciente qu’inconsciente. Elle constitue à cet effet, un blocage au développement et l’épanouissement personnel de plusieurs. « c’est un comportement qu’on a lorsqu’on cherche absolument l’approbation chez quelqu’un d’autre. on s’adosse sur la personne pour vivre, pour exister et ça, c’est un des dysfonctionnements émotionnels parceque chaque personne doit se prendre en charge émotionnellement et l’amour d’une autre personne ne doit qu’être un bonus….. » explique Barbara DJIMO, spécialiste de la santé mentale, par ailleurs oratrice à la rencontre.
Il était par ailleurs question d’éveiller les consciences de ces derniers sur la source de la dépendance affective. Elle peut tirer ses origines de très loin, soit dans le sein de la maman ou depuis l’enfance. D’après l’oratrice, plusieurs aujourd’hui sont le fruit des blessures du rejet, de l’abandon, la trahison et de l’injustice entre autres. « c’est important d’en parler parceque lorsqu’on est dépendant affectif, on se laisse aller jusqu’au pire et les chrétiens beaucoup plus, au nom de la dépendance balaient leurs valeurs du revers de la main parce qu’ils recherchent l’amour qu’ils ont manqué d’avoir auprès de des parents, proches ou même qu’ils ont perdu après une trahison » renchérit t’elle.
Pour en avoir été victime, Éliane la fortune KAMENI a invité l’assistante à ne pas accepter de vivre dans ces conditions qui à la longue constitueront des sources de maladies dangereuses pouvant conduire jusqu’à la mort. Dans son allocution, elle a tenu à souligner qu’il est possible de sortir de la dépendance affective à condition qu’on y soit disposé en acceptant l’existence du problème, en se faisant aider par des personnes aguerries et en appliquant la parole de Dieu au sujet de son identité en Christ « la dépendance affective est quelque chose de réel, j’en ai été victime pendant plusieurs années. Et comme je l’ai tout à l’heure, il faut pouvoir identifier qu’on en souffre et décider de guérir. Il faut se faire aider et travailler de manière intentionnelle à sortir de là toujours avec l’aide du saint esprit ». souligne cette l’écrivaine et oratrice.
La rencontre à cœur ouvert a été satisfaisante pour la visionnaire du mouvement une femme, un succès qui tenait à percer le mystère en emmenant l’audience à apprendre à s’aimer et se laisser aimer comme recommandé par le seigneur. « la vision est partie d’une expérience avec Dieu de laquelle je suis sortie déprimée, et j’ai prié pour qu’il m’enlève il m’a dit non, je t’envoies vers d’autres personnes que tu vas aider en faisant ressortir leurs potentiels et les emmener vers le succès. Parceque un échec n’est pas final. chaque femme a en elle un potentiel, et tu dois les aider à découvrir ce que c’est…. Donc je suis pleinement satisfaite ». révèle Dora NJOH, organisatrice de la rencontre, visionnaire du ministère une femme, un succès.
Le rendez-vous s’est refermé avec des moments de prières de délivrances profondes et une photo de famille.