Pic historique d’émissions de GES en vue avec la reprise post-pandémie, rapporte l’AIE
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par Noah Browning
LONDRES (Reuters) – Les plans de relance économique après la pandémie de COVID-19 devraient porter les émissions de gaz à effet de serre (GES) à l’échelle mondiale à un niveau sans précédent, selon un rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) publié mardi.
« Nous estimons que la mise en place intégrale et rapide des mesures de relance annoncées jusqu’ici (par les différents gouvernements) devraient porter les émissions de dioxyde de carbone (CO2) à un niveau record en 2023, une hausse qui se poursuivra ensuite », est-il précisé dans ce rapport.
Selon l’analyse de l’agence basée à Paris, à peine 2% du montant global des plans de relance post-pandémie ont été consacrés à des investissements dans les énergies propres.
La quasi-totalité des 16.000 milliards de dollars cumulés engagés sur plusieurs années par les gouvernements pour financer le soutien à des économies nationales frappées de plein fouet par la crise sanitaire a été consacrée à des mesures d’urgence d’aide aux ménages et aux entreprises.
Pour autant, à l’échelle de la planète, 350 milliards de dollars supplémentaires vont être consacrés aux dépenses en faveur des énergies propres et des réseaux électriques chaque année entre 2021 et 2023.
Malgré une progression d’environ 30% par rapport à leur niveau de ces dernières années, ces investissements ne représentent qu’un peu plus du tiers du montant nécessaire selon des estimations de l’AIE pour tenir une trajectoire orientée vers l’objectif d’une neutralité carbone à l’horizon 2050, avec des émissions nettes réduites à néant.
« A l’échelle mondiale, les montants engagés – à la fois publics et privés – sont insuffisants par rapport aux investissements nécessaires pour atteindre les objectifs climatiques internationaux » visant à limiter le réchauffement climatique, souligne le directeur exécutif de l’AIE, Fatih Birol.
Les autorités locales « doivent aller encore plus loin et davantage ouvrir la voie des investissements dans les énergies propres et leur déploiement au-delà de la période de reprise (post-pandémie) afin de remettre le monde sur la voie de zéro émission nette à l’horizon 2050, une voie certes étroite mais encore atteignable, sous réserve que nous agissions maintenant », écrit-il.
L’analyse de l’AIE concerne plus de 1.000 mesures de relance portant sur les dépenses publiques liées aux investissements dans les énergies renouvelables, dans plus de 50 pays.
(Reportage Noah Browning, version française Myriam Rivet, édité par Sophie Louet)
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