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Mort du « maestro » Ennio Morricone à l’âge de 91 ans

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par Philip Pullella

ROME (Reuters) – Le compositeur italien Ennio Morricone, l’un des plus célèbres et prolifiques auteurs de musiques de films, est mort lundi à l’âge de 91 ans, rapporte l’agence de presse italienne Ansa.

Ennio Morricone est décédé à l’aube dans une clinique romaine des suites d’une chute. Il s’était brisé le fémur il y a dix jours, a déclaré son avocat, Giorgio Assumma.

Ses obsèques seront célébrées dans l’intimité, « par respect pour l’humilité qui a inspiré toute sa vie », a ajouté ce dernier.

« Nous nous souviendrons toujours, avec une gratitude infinie, du génie artistique du Maestro Ennio Morricone. Il nous a fait rêver, il nous a émus (…) en écrivant des notes mémorables qui resteront ineffaçables dans l’histoire de la musique et du cinéma », a déclaré sur Twitter le président du Conseil italien Giuseppe Conte.

Pour le producteur de films Aurelio De Laurentiis, « son humilité, associée à une grandeur dont il n’a jamais fait étalage, lui permettait de contribuer à tous les films, petits ou grands, en leur donnant une âme unique qui les rendait parfaits et inoubliables ».

Né à Rome en novembre 1928, Morricone s’était fait connaître au début des années 1960 en composant la partition des premiers westerns de Sergio Leone (« la trilogie du dollar »), avec lequel il avait poursuivi une collaboration fidèle et fructueuse, jusqu’à « Il était une fois en Amérique » en 1984.

Il refusait cependant d’être réduit au « Bon, la Brute et le Truand » et autres westerns « spaghetti ». « Ma production pour les westerns, c’est peut-être 7,5 à 8% de tout ce que j’ai fait », rappelait le « Maestro » en 2007 dans une interview à Reuters.

Son style unique, reconnaissable entre mille, mélange atypique de mélodies entêtantes et d’arrangements insolites à l’aide de sifflements, percussions et bruits réels les plus divers l’avait hissé au sommet des compositeurs de « BO » les plus demandés, en Italie, en Europe et à Hollywood, où il avait refusé de s’exiler, préférant rester à Rome, sa ville de coeur.

Un studio lui avait proposé une villa en Californie, offre qu’il avait déclinée. « Tous mes amis sont là, ainsi qu’un grand nombre de réalisateurs qui m’aiment et apprécient mon travail. Rome est ma maison », expliquait-il.

DES CENTAINES DE PARTITIONS EN TOUS GENRES

Ennio Morricone avait été récompensé en 2007 d’un Oscar pour l’ensemble de sa carrière et en 2016 d’un deuxième Oscar pour la BO des « Huit salopards » de Quentin Tarantino. Il avait également été nommé en 1986 pour l’Oscar de la meilleure musique et s’était vu décerner un Golden Globe pour la partition de « The Mission » de Roland Joffe.

Quelque 500 partitions sont à mettre à son crédit, dans tous les genres (comédies, policiers, horreur, érotique, etc.) et pour des réalisateurs aussi divers que Dario Argento, Mauro Bolognini, Giuseppe Tornatore, Brian de Palma, John Huston, John Boorman, Terrence Malick, Bernardo Bertolucci ou, en France, Henri Verneuil (« Le clan des Siciliens »).

L’un de ses grands regrets était de ne pas avoir travaillé avec Stanley Kubrick. « Il m’avait appelé pour la BO de ‘Orange mécanique’ et j’ai dit oui. Il ne voulait pas venir à Rome, il n’aimait pas l’avion. Et puis il a appelé (Sergio) Leone, qui lui a dit que j’étais occupé avec lui. Il n’a jamais rappelé », confiait-il en 2007.

Trompettiste de formation comme son père, diplômé en composition et direction d’orchestre, Ennio Morricone se destinait au départ à la musique contemporaine et participait au groupe d’improvisation « Nuova Consonanza », mais faute de succès, il s’était orienté à la fin des années 1950 vers une carrière d’arrangeur de variété pour la télévision et la radio.

Il avait composé sa première musique de film en 1961 (« Il Federale » de Luciano Salce, « Mission ultra-secrète » en français), avant que Sergio Leone, qu’il connaissait depuis l’enfance pour avoir fréquenté le même collège, le choisisse, sous la contrainte de ses producteurs, pour écrire la bande-son de « Pour une poignée de dollars », laquelle le propulsera au sommet.

Ennio Morricone avait épousé Maria Travia en 1956, avec qui il eut quatre enfants, trois fils et une fille.

(Avec Elvira Pollina et Giulia Segreti, version française Jean-Stéphane Brosse)

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