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L’UE cherche un difficile compromis sur un plan de relance

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BRUXELLES (Reuters) – Au troisième jour d’un sommet qui devait n’en durer que deux, les dirigeants de l’Union européenne étaient toujours ce dimanche à la recherche d’un compromis de dernière minute sur un plan destiné à relancer l’économie du bloc.

Lors d’un repas rassemblant les dirigeants européens, le président du Conseil Charles Michel s’est efforcé de convaincre les uns et les autres d’avancer vers une solution négociée, leur rappelant que la crie sanitaire liée au nouveau coronavirus avait déjà tué 600.000 personnes dans le monde et que l’heure était à l’union.

« Mon souhait est que nous parvenions à un accord et que le Financial Times et nos autres journaux titrent demain sur le fait que l’UE a réussi une mission impossible. Voilà ce que j’ai sur le cœur, aujourd’hui à 21h19, après trois jours de travail non stop », a-t-il déclaré.

Certaines sources ont déclaré à Reuters qu’il était possible que les dirigeants se séparent ce dimanche sans trouver d’accord et qu’ils se donnent un mois de plus pour aplanir leurs divergences.

Les 27 recherchent depuis vendredi un accord sur un fonds de relance doté de 750 milliards d’euros pour tenter de faire repartir leurs économies, paralysées par la fermeture de larges pans de l’activité afin de lutter contre la propagation du COVID-19.

Une proposition de porter le budget pluriannuel commun de l’UE à 1.100 milliards d’euros sur sept ans est également à l’étude.

Les discussions se heurtent depuis des heures à l’opposition du camp des « frugaux », soit les pays partisans d’une stricte orthodoxie budgétaire, emmenés par les Pays-Bas, mais aussi à celles de pays qui refusent que les fonds qu’ils pourraient obtenir soient conditionnés au respect de principes et à l’instauration de réformes ou que leur emploi soit encadré.

« Il y a beaucoup de bonne volonté mais aussi beaucoup de positions différentes », a dit la chancelière allemande à Bruxelles.

« Je ferai tous les efforts possibles mais il est possible qu’il n’y ait pas de résultat », a-t-elle ajouté.

De source diplomatique, les dirigeants européens butent toujours notamment sur le montant des subventions qui pourront être accordées et que les pays dits frugaux souhaitent voir réduit.

La source diplomatique affirme que ces pays souhaitent que ces subventions ne dépassent pas le seuil des 350 milliards d’euros alors que les autres, emmenés par la France et l’Allemagne ne veulent pas que ce montant soit inférieur à 400 milliards.

Le montant du fonds et plusieurs facteurs techniques font également l’objet de délicates négociations.

Parmi ces facteurs techniques, figurent l’exigence d’un respect plus strict du principe de l’Etat de droit forumulée par les Etats occidentaux et dont plusieurs pays, Hongrie et Pologne notamment, ne veulent entendre parler.

Le Premier ministre luxembourgeois a estimé que de telles conditions étaient nécessaires pour préserver les valeurs démocratiques qu’il présente comme la colonne vertébrale de l’Union européenne.

« L’Europe n’est pas une épicerie dans laquelle vous choisissez ce que vous voulez. L’Europe c’est avant tout des valeurs que nous devons respecter », a-t-il dit.

« Il nous faut trouver les bon compromis dans les prochaines heures », affirmait dans la matinée Emmanuel Macron.

« Je pense que c’est encore possible mais ces compromis ne se feront pas au prix de l’ambition européenne », a ajouté le président français.Christine Lagarde, la présidente de la Banque centrale européenne, a appelé dimanche les dirigeants européens à ne pas renoncer à être ambitieux et que la signature d’un accord ne soit pas une finalité en soi.

(Version française Patrick Vignal et Nicolas Delame)

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