L’Europe finit en ordre dispersé en l’absence de catalyseur
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par Claude Chendjou
PARIS (Reuters) – Les Bourses européennes ont terminé en ordre dispersé mardi, tandis qu’à Wall Street la tendance était légèrement positive à la mi-séance, les marchés d’actions étant dans l’attente de nouveaux catalyseurs, dont les chiffres de l’inflation aux Etats-Unis, pour s’orienter vers une direction claire.
À Paris, le CAC 40 a fini sur un gain de 0,27% à 7.028,41 points. Le Footsie britannique a reflué de 0,08%. Le Dax allemand a pris 0,24%.
L’indice EuroStoxx 50 a gagné 0,21%, le FTSEurofirst 300 a clôturé pratiquement stable et le Stoxx 600 a avancé de 0,01%.
Dans l’attente de la publication jeudi des prix à la consommation aux Etats-Unis, qui pourraient donner aux investisseurs de nouveaux signes sur le rythme de la hausse prévue des taux d’intérêt, les résultats des entreprises continuent d’animer les marchés.
Aux Etats-Unis, sur les 281 entreprises du S&P 500 qui ont déjà publié leurs résultats, 78,3% ont dépassé les attentes en matière de bénéfice, contre une moyenne de 84% au cours des quatre derniers trimestres, selon les données de Refinitiv.
VALEURS EN EUROPE
En Europe, la tendance positive a de nouveau été soutenue, comme la veille, par le secteur des ressources de base (+2,2%), qui continue de profiter des anticipations d’une hausse de la demande en Chine.
ArcelorMittal a avancé de 3,1% et Thyssenkrupp de 1,4%.
Dans l’actualité des entreprises, BP, en repli de 2,3%, n’a pas profité de l’annonce par le groupe de son meilleur bénéfice annuel en huit ans, le compartiment de l’énergie (-1,8%) étant affecté par la baisse des cours du pétrole.
EDF, pour sa part, a reculé 1,2% après l’abaissement par le groupe de son objectif de production nucléaire pour cette année, tandis que le recul du bénéfice opérationnel annuel d’Ocado a été sanctionné par une chute de 12,9% du titre.
Côté hausse, BNP Paribas, qui a annoncé une progression de ses résultats trimestriels et du dividende, a gagné 0,4%.
Dans les fusions-acquisitions, Orange a pris 1,9% après une information de presse évoquant l’éventuel intérêt de l’opérateur français pour une fusion entre sa filiale espagnole et MasMovil.
En Italie, Iliad, la maison mère de l’opérateur télécoms Free, a confirmé avoir fait une offre pour acquérir 100% de Vodafone Italia (groupe Vodafone (-0,1%).
Hors résultats et fusions, Just Eat Takeaway a gagné 2,3% après avoir annoncé son intention de quitter la Bourse de New York pour faire des économies, tandis que Monte dei Paschi a bondi de 6,5% à la faveur de la nomination d’un nouvel administrateur délégué et Axa a pris 2,3% grâce à un changement de recommandation de la part de Morgan Stanley.
A WALL STREET
Au moment de la clôture en Europe, le Dow Jones avance de 0,8%, le Standard & Poor’s 500 de 0,5% et le Nasdaq de 0,9%
Aux valeurs, Pfizer recule de 4,1% après l’annonce par le laboratoire de prévisions de ventes inférieures aux attentes pour cette année de son vaccin contre le COVID-19 et du Paxlovid, son traitement oral contre la maladie.
Les perspectives de Coty pour cette année sont à l’opposé saluées, permettant à l’action du groupe de cosmétiques de gagner 4,8%.
NVIDIA, pour sa part, est stable, malgré l’échec de son projet de rachat du concepteur de puces britannique Arm auprès de Softbank
Le spécialiste des équipements de sport Peloton Interactive, cité par la presse comme une cible potentielle d’Amazon et de Nike, s’envole de 21% après l’annonce de la nomination d’un nouveau directeur général et des suppressions d’emplois.
Sur le plan sectoriel, les banques sont recherchées, Bank of America Corp et JPMorgan Chase & Co avançant respectivement de 1,3% et de 2%, tandis que l’énergie (-2,4%) accuse la plus forte baisse du S&P.
CHANGES
Sur le marché des changes, le dollar remonte, de 0,25%, face à un panier de devises de référence, profitant notamment d’un accès de faiblesse de l’euro, qui pâtit des dernières déclarations de Christine Lagarde.
La présidente de la Banque centrale européenne (BCE) a estimé lundi devant le Parlement européen qu’il n’était actuellement pas nécessaire de procéder à un resserrement monétaire important, l’inflation étant amenée à refluer d’elle-même.
Pablo Hernandez de Cos, membre du Conseil des gouverneurs de la BCE, a déclaré pour sa part mardi que tout resserrement potentiel de la politique monétaire de l’institution serait graduel et dépendrait des données macroéconomiques.
L’euro, qui a touché vendredi un pic depuis le 14 janvier à 1,1483 dollar, cède mardi 0,26% à 1,1411 dollar.
TAUX
Les rendements sur les marchés obligataires continuent de monter, le taux des Treasuries à dix ans est à un plus haut depuis novembre 2019 à 1,9577%.
Le rendement du Bund allemand à dix ans suit la même tendance et a gagné 4,2 points de base à 0,250%, tandis que celui de son équivalent français de même échéance a pris 5,1 points à 0,719%.
En Italie, le taux des obligations à dix ans , a fini en hausse de 4,1 points à 1,850% mais continue d’afficher une performance moindre comparée à ses équivalents européens, l’écart de rendement avec le Bund allemand à dix ans étant de 159 points.
Les marchés monétaires tablent toujours à environ 90% sur une hausse de dix points de base des taux de la BCE dès le mois de juin et à 100% sur un relèvement de 50 points de base du coût du crédit d’ici décembre.
PÉTROLE
Le marché pétrolier est orienté à la baisse, pénalisée par la reprise des négociations indirectes entre Washington et Téhéran sur le programme nucléaire de l’Iran, qui pourraient relancer l’accord de 2015 permettant à terme à Téhéran d’augmenter ses exportations de brut.
« Si les sanctions contre l’Iran sont levées, l’approvisionnement mondial en pétrole brut pourrait bénéficier de davantage de soutien », note Naeem Aslam, analyste marchés chez Avatrade.
Le baril de Brent abandonne 2,6% à 90,2 dollars et celui du brut léger américain (WTI) 2,6% à 88,8 dollars.
(Reportage Claude Chendjou, édité par Sophie Louet)
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