Le plan « coronavirus » du G20 s’attaquera aux risques sur la dette des pays pauvres
RYAD (Reuters) – Le plan que mettent au point les pays du G20 pour combattre les effets de la pandémie de coronavirus s’attaquera au risque d’endettement des pays à faibles revenus et débloquera une aide financière pour les marchés émergents, peut-on lire dans une déclaration commune diffusée mardi.
Ces engagements ont été annoncés à l’issue d’une réunion en visioconférence des ministres des Finances et représentants des banques centrales du G20.
Leur discussion a porté sur le rôle du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale pour mettre à disposition des ressources et explorer les voies qui permettront d’atténuer la pénurie de liquidités dans les pays émergents.
En outre, les pays du G20 oeuvreront avec le Conseil de stabilité financière qu’ils ont mis en place après la crise financière de 2008 pour coordonner les mesures de régulation et de supervision prises face à la crise sanitaire.
Les détails du plan doivent être nourris d’ici la prochaine réunion à distance des pays du G20, prévue le 15 avril.
La semaine dernière, les dirigeants du G20 ont promis d’injecter plus de 5.000 milliards de dollars (4.550 milliards d’euros) dans l’économie mondiale pour contrer les effets de la pandémie.
Le G20 comprend l’Arabie saoudite, l’Australie, le Canada, les Etats-Unis, l’Inde, la Russie, l’Afrique du Sud, la Turquie, l’Argentine, le Brésil, le Mexique, l’Allemagne, la France, la Grande-Bretagne, l’Italie, l’Union européenne, la Chine, la Corée du Sud, l’Indonésie et le Japon.
(Stephen Kalin; version française Henri-Pierre André)