Coronavirus: Castex agite le spectre de reconfinements localisés
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.PARIS (Reuters) – Jean Castex a laissé entendre jeudi que le gouvernement pourrait imposer des reconfinements localisés si l’épidémie due au nouveau coronavirus continuait d’accélérer en France, défendant les nouvelles restrictions aux rassemblements et les fermetures de bars ou de salles de sport annoncées la veille pour certaines zones.
« C’est une course contre la montre. Il faut que l’opinion soit très attentive et prudente. Si nous n’agissons pas, on pourrait se retrouver dans une situation proche de celle qu’on a connue au printemps », a dit le Premier ministre sur France 2.
Prié de dire si la France se dirigeait vers un nouveau confinement, comme celui de mars à mai, Jean Castex a répondu que ce n’était pas le souhait de son gouvernement mais il a laissé la porte ouverte à cette mesure au cas où la situation sanitaire continuerait de se dégrader.
« Ça pourrait dire reconfinement », a-t-il dit, en attribuant la reprise de l’épidémie à un possible relâchement estival de la population.
« Notre stratégie est de continuer à vivre avec le virus », a néanmoins assuré Jean Castex, en présentant les nouvelles restrictions annoncées la veille, notamment celles concernant les bars et les restaurants, comme des « mesures d’anticipation ».
Au nom de ce principe, il a confirmé que le gouvernement n’envisageait pas en l’état de fermeture généralisée des écoles.
La France a enregistré jeudi 16.096 contaminations en 24 heures, un record, et le nombre de personnes hospitalisées en raison du COVID-19, la maladie provoquée par le coronavirus, est repassé au-dessus de 6.000 pour la première fois depuis fin juillet.
Les hôpitaux commencent à nouveau à être sous pression dans certaines régions, ce qui a amené le gouvernement à annoncer mercredi un durcissement des mesures de lutte contre la propagation de l’épidémie, suscitant l’incompréhension voire la colère à Marseille, particulièrement concernée, ou dans le secteur de l’hôtellerie et de la restauration.
« L’heure est grave, on doit agir », a insisté Jean Castex.
(John Irish, édité par Bertrand Boucey)
Chère lectrice, Cher lecteur,
Pardon de vous interrompre, mais nous sommes dans le dernier trimestre de l’année 2024 et il sera bientôt trop tard pour nous aider dans cette collecte. Nous vous demandons de repenser au nombre de fois où vous avez consulté Chretiens.com et si vous pouvez donner 1 € au Journal Chrétien. Si chaque personne lisant les publications de ce site donnait 1 €, nous atteindrions notre but en quelques semaines.
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Le Journal Chrétien est au cœur de l'information en ligne.
Seuls 3% des lecteurs font des dons, alors si vous avez donné par le passé et si vous appréciez toujours nos publications, renouvelez votre soutien. Si vous n'avez pas encore décidé, rappelez-vous qu'il n'y a pas de petite contribution, tous les dons aident, qu'ils soient de 1 € ou 100 €.
Vos dons sont déductibles d'impôts
Si vous êtes un particulier résidant en France, vos dons sont déductibles à 66% de votre impôt sur le revenu, dans la limite de 20 % de votre revenu imposable.Si vous êtes une entreprise française assujettie à l’IR ou l’IS, 60% de votre don au Journal Chrétien est déductible de l’impôt sur les sociétés, dans la limite de 5‰ du chiffre d’affaires. La réduction d’impôts sur le montant excédant ce plafond est reportable sur les 5 années suivant celle du don.
Chaque donateur reçoit immédiatement un reçu fiscal émis par J’aime l’info, une association reconnue d’intérêt général, qui a pour objet le soutien au pluralisme de l’information et la défense d’une presse numérique indépendante et de qualité.