Des migrants se pressent dans le nord-est de la Turquie pour traverser la frontière vers l’Europe
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.Des milliers de migrants ont continué samedi à se rendre dans la province turque d’Edirne (nord-ouest) pour traverser la frontière vers l’Europe.
Provenant de différentes zones du pays, principalement de la plus grande ville de Turquie, Istanbul, les migrants sont arrivés à Edirne, où se trouvent cinq postes d’accès à l’Europe via la Grèce et la Bulgarie.
Selon les médias, un grand nombre de réfugiés se sont rassemblés près du poste frontalier de Pazarkule qui donne sur la Grèce et ont passé la nuit précédente dehors.
La police grecque a lancé des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes à plusieurs reprises pour disperser la foule qui patientait dans la zone frontalière, a rapporté la chaîne NTV.
Les autorités grecques avaient annoncé qu’elles fermeraient les postes frontaliers à toutes les traversées.
L’agence de presse officielle Anadolu a publié plusieurs photos montrant des réfugiés rentrant en Grèce via le fleuve Maritsa sur des bateaux gonflables.
Dans le même temps, des centaines de réfugiés attendaient sur la côte ouest de la Turquie pour accéder à une île grecque de la mer Egée, toujours selon Anadolu.
La Turquie a annoncé jeudi qu’elle n’empêcherait plus les réfugiés de se rendre en Europe après la mort d’au moins 33 soldats turcs dans une frappe aérienne dans la province d’Idleb, le dernier bastion des rebelles dans le nord-ouest de la Syrie.
Près de 1,5 million de réfugiés syriens, fuyant les bombardements des forces syriennes à Idleb, ont récemment accouru vers la frontière avec la Turquie.
Actuellement, les autorités turques n’autorisent pas ces réfugiés à franchir la frontière et les laissent du côté syrien.
Accueillant plus de 3,7 millions de Syriens sur son territoire, le gouvernement turc a annoncé plus tôt qu’il ne pouvait plus gérer seul une nouvelle vague de réfugiés.