Le déploiement de troupes turques en Libye aura un « effet négatif », selon l’Egypte
Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukry, a mis en garde contre l' »effet négatif » de l’annonce par la Turquie de l’envoi de troupes en Libye sur la conférence de Berlin sur la Libye qui doit se tenir très prochainement.
Jeudi, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukry, a mis en garde contre l' »effet négatif » de l’annonce par la Turquie de l’envoi de troupes en Libye sur la conférence de Berlin sur la Libye qui doit se tenir très prochainement.
Les remarques de M. Choukry ont été faites lors de deux conversations téléphoniques avec ses homologues grec et italien, a indiqué le ministère égyptien des Affaires étrangères dans un communiqué.
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Le ministre égyptien des Affaires étrangères a souligné que l’annonce turque montre « l’intention de violer les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l’ONU ».
Plus tôt dans la journée de jeudi, le président turc Tayyip Erdogan a déclaré que son pays commence à envoyer des troupes en Libye pour soutenir le gouvernement libyen d’union nationale (GNA), reconnu par l’ONU et dirigé par Fayez al-Sarraj.
L’Égypte a condamné à plusieurs reprises le projet de la Turquie d’envoyer des troupes en Libye, affirmant qu’il s’agissait d’une ingérence dans les affaires intérieures de la Libye.
L’Égypte soutient l’Armée nationale libyenne (LNA) dirigée par M. Khalifa Haftar qui cherche à prendre le contrôle de Tripoli.
La Libye est en proie à une guerre civile depuis l’éviction et la mort de l’ancien dirigeant Mouammar Kadhafi en 2011. Le conflit libyen s’est intensifié en 2014, divisant le pouvoir entre deux gouvernements rivaux, le GNA établi à Tripoli et un gouvernement établi à Tobrouk allié à l’Armée nationale libyenne (LNA).
Prévue pour le 19 janvier, la conférence internationale de Berlin sur la Libye vise à mettre un terme au conflit qui dure depuis neuf ans dans ce pays d’Afrique du Nord.
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