Israël se prépare à ouvrir le point de passage de Rafah, regain de tensions avec le Hamas
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JERUSALEM (Reuters) – L’agence d’aide militaire israélienne, le Cogat, a déclaré jeudi que des préparatifs étaient en cours avec l’Égypte pour ouvrir à la circulation des personnes le point de passage de Rafah, à l’extrême-sud de la bande de Gaza, alors qu’Israël accuse le Hamas de violations du cessez-le-feu.
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Sa’ar, a par la suite indiqué que le point de passage de Rafah serait probablement rouvert dimanche.
« Nous faisons tous les préparatifs nécessaires », a-t-il déclaré lors d’une conférence qui se tenait à Naples, d’après des propos rapportés par l’agence de presse italienne Ansa.
Israël avait auparavant menacé de maintenir le point de passage de Rafah fermé et de limiter l’acheminement de l’aide dans l’enclave palestinienne, estimant que le Hamas mettait trop de temps à remettre les corps des otages décédés.
En vertu du cessez-le-feu signé la semaine dernière sous l’égide des États-Unis, le groupe armé palestinien, qui a déjà libéré les otages vivants, doit remettre les dépouilles des 19 défunts à l’Etat hébreu.
Le Hamas a restitué dix corps mais les autorités israéliennes ont indiqué que l’un d’entre eux n’était pas celui d’un otage. Le groupe palestinien affirme avoir rendu toutes les dépouilles qu’il a été en mesure de retrouver jusqu’à présent et prévenu qu’il faudrait beaucoup d’efforts et d’équipements spéciaux pour retrouver et restituer les derniers corps.
Jeudi, la porte-parole du gouvernement israélien Shosh Bedrosian a déclaré aux journalistes qu’Israël restait attaché à l’accord et continuait à respecter ses obligations, tout en exigeant du Hamas la restitution des derniers corps des otages décédés.
Un haut responsable du groupe islamiste palestinien a accusé de son côté Israël d’avoir violé le cessez-le-feu en tuant au moins 24 personnes depuis vendredi lors de fusillades, et a déclaré qu’une liste de ces violations avait été remise aux médiateurs.
« L’État occupant s’efforce jour et nuit de saper l’accord par ses violations sur le terrain », a-t-il déclaré.
L’armée israélienne n’a pas réagi dans l’immédiat aux accusations du Hamas. Elle a déclaré précédemment que certains Palestiniens avaient ignoré les avertissements de ne pas s’approcher des positions israéliennes de cessez-le-feu et que les troupes avaient « ouvert le feu pour écarter la menace ».
PAS D’AIDE HUMANITAIRE VIA RAFAH
Dans un communiqué publié jeudi, le Cogat, l’agence israélienne de coordination des activités dans les territoires palestiniens, qui supervise l’aide destinée à la bande de Gaza, a déclaré que le point de passage de Rafah serait ouvert à la circulation des personnes, mais que l’aide humanitaire continuait d’entrer dans le territoire par d’autres points de passage à la frontière avec Israël.
« Il convient de souligner que l’aide humanitaire ne passera pas par le point de passage de Rafah. Cela n’a jamais été convenu à aucun moment », a déclaré le Cogat dans une déclaration transmise à Reuters.
Des convois humanitaires ont pénétré mercredi dans la bande de Gaza dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu pour lequel Israël a autorisé 600 camions.
Selon Israël, la prochaine phase de l’accord prévoit un désarmement du Hamas et son départ du pouvoir dans la bande de Gaza, ce que le groupe a jusqu’à présent refusé de faire.
Les éléments à plus long terme du plan de paix élaboré par le président américain Donald Trump, notamment la création d’une « force de stabilisation » internationale pour la bande de Gaza et les démarches en vue de la création d’un État palestinien – rejetées par Israël – n’ont pas encore été élaborés.
(Reportage Alexander Cornwell, rédigé par Ahmed Elimam ; version française Etienne Breban, édité par Blandine Hénault et Kate Entringer)
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