AN 3 du MPSR II : “Jusqu’au bout de la souveraineté”, déclare le Capitaine Ibrahim Traoré
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Le 28 septembre dernier, trois ans après son arrivée au pouvoir, le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a accordé un grand entretien à la presse nationale et internationale. Pendant 90 minutes, il a dressé un bilan sans détour, défendu sa vision souverainiste et réaffirmé sa foi en la victoire du peuple burkinabè sur le terrorisme.
Dans cet entretien, le chef de l’État a détaillé les grandes orientations de son action et la marche du Burkina vers une souveraineté pleinement assumée.
Face à une situation sécuritaire initiale qualifiée de « catastrophique », avec des soldats « au front sans armes » et des stocks « dérisoires », le président se félicite aujourd’hui de la « montée en puissance » de l’armée. Cette stratégie s’est appuyée sur un recrutement massif et la création des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP). Le pays entre désormais dans une phase cruciale : celle de « la fabrication locale d’armes ». « Dans quelques années, nos militaires utiliseront des armes made in Burkina », a-t-il affirmé.
Sur le plan diplomatique, le capitaine Traoré a expliqué le départ des forces françaises et américaines, estimant qu’elles cherchaient à « entretenir la guerre ». Il a dénoncé la posture « infantilisante » des grandes puissances vis-à-vis des États africains et critiqué un pays voisin, la Côte d’Ivoire, qu’il accuse de « flirter avec les terroristes » dans le cadre d’un « pacte de non-agression ». Pour autant, il a tenu à souligner : « Des millions de Burkinabè vivent là-bas. Nous ne voulons pas de crise. »
Abordant la coopération sous-régionale, le président a salué les avancées de l’Alliance des États du Sahel (AES), qui regroupe le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Il a confirmé l’installation du poste de commandement à Niamey et la constitution du premier bataillon burkinabè. « Les armées du Sahel travaillent déjà ensemble sur le terrain », a-t-il déclaré, voyant dans cette alliance un bouclier commun face au terrorisme.
Sur le plan intérieur, le capitaine Traoré revendique une gouvernance de rupture axée sur la transparence, la justice sociale et la lutte contre la corruption. « L’indépendance ne se limite pas au militaire. Elle doit aussi être économique et alimentaire », a-t-il martelé. Il a évoqué les réformes agraires, la transformation industrielle et la redéfinition du rôle des chefferies coutumières pour renforcer la cohésion nationale.
La jeunesse reste au cœur de cette transformation : formations civiques, programmes patriotiques et éducation à la citoyenneté visent à « bâtir une génération consciente ». Le chef de l’État a également invité syndicats et médias à faire preuve de responsabilité nationale : « Nous avons besoin d’un syndicalisme patriotique et d’un journalisme au service de la vérité et de la nation. »
Enfin, interrogé sur la peur et les incertitudes, le capitaine Traoré a répondu sans détour : « Je n’ai pas peur, parce que j’ai confiance en vous tous. » Il a salué la résilience du peuple burkinabè et la détermination des forces de défense et de sécurité.
Revenant sur sa promesse initiale de « trois mois pour mettre fin à la guerre », le capitaine Traoré a reconnu : « J’ai dit que si tout est mis en œuvre… tout n’a pas été mis en œuvre comme prévu », expliquant que certains délais n’avaient pas pu être respectés en raison du « manque de moyens et de l’adversité extérieure ». Malgré ces difficultés, son message reste clair et sans équivoque : « Nous allons gagner cette guerre. Nous ne pouvons que la gagner. »
Pour le Journal Chrétien
Emmanuel LANKOANDÉ
Sources : RTB Télévision nationale du Burkina Faso, Lefaso.net, Minute.bf, communiqué de la Présidence du Faso, entretien “90 minutes face à la presse”, 28 septembre 2025.
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