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USA: Harris et Trump opposés lors d’un débat à deux mois de la présidentielle

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par Joseph Ax

NEW YORK (Reuters) – La vice-présidente démocrate Kamala Harris et l’ancien président républicain Donald Trump prennent part mardi à leur premier, et possiblement unique, débat avant l’élection présidentielle américaine de novembre, un face-à-face qui pourrait s’avérer décisif dans la dernière ligne droite de la campagne.

Organisé par la chaîne ABC News à 21h00 (mercredi 01h00 GMT), le débat se tient à très exactement huit semaines du scrutin du 5 novembre, alors que les deux candidats sont donnés au coude-à-coude dans les sondages et que certains Etats américains permettront de voter par anticipation dès ce mois-ci.

Ce rendez-vous est particulièrement important pour Kamala Harris, les enquêtes d’opinion montrant que plus d’un quart d’électeurs potentiels disent ne pas la connaître suffisamment pour l’heure, ce qui n’est pas le cas pour Donald Trump.

Le débat télévisé offre aussi l’occasion à la vice-présidente démocrate, ancienne procureure générale de Californie, de mettre son expérience à profit pour attaquer l’ancien président républicain sur ses condamnations en justice et le soutien qu’il a apporté à ses partisans ayant participé à l’assaut meurtrier contre le Capitole le 6 janvier 2021.

Il s’agit du premier face-à-face entre les deux rivaux, alors que Kamala Harris est devenue la candidate du Parti démocrate après le retrait du président Joe Biden le 21 juillet.

Depuis lors, Donald Trump et ses alliés ont multiplié les attaques personnelles contre la vice-présidente, dont des insultes racistes et sexistes.

S’il venait à effectuer des attaques similaires lors du débat, Donald Trump pourrait échauder les électeurs indécis, a déclaré John Geer, professeur à l’université Vanderbilt et expert en politique.

Les conseillers de l’ancien président républicain et des membres de son parti l’ont appelé à se focaliser sur les thèmes de l’immigration clandestine et de l’inflation – parmi les principales préoccupations des électeurs -, et de décrire la vice-présidente démocrate comme trop libérale pour le pays.

« Il n’a pas de limites en matière de bassesse, et nous devons être préparés à cela », a déclaré Kamala Harris à propos de son rival dans un entretien à la radio diffusé lundi.

HARRIS A « DAVANTAGE À GAGNER ET À PERDRE »

Les débats présidentiels n’ont pas toujours de grandes répercussions dans les intentions de vote mais peuvent modifier la dynamique de la course à la Maison blanche. C’est après le débat du 27 juin, lors de laquelle sa prestation a été jugée désastreuse, que Joe Biden a été poussé par ses pairs démocrates à mettre fin à sa campagne de réélection.

Un quelconque impact du débat dans l’opinion publique pourrait s’avérer décisif pour le scrutin, alors que seulement des dizaines de milliers de suffrages pourraient séparer les deux candidats dans une poignée d’Etats dits « bascule ».

D’après Mitchell McKinney, ancien conseiller de la commission des débats présidentiels américains, « Kamala Harris a davantage à gagner et davantage à perdre » car elle demeure toujours relativement inconnue auprès d’un grand nombre d’électeurs.

En plus de s’intéresser aux positions de la vice-présidente sur un éventail de questions, les téléspectateurs vont surveiller la manière dont elle se comporte face à Donald Trump dont, par contraste, le tempérament est désormais connu de tous. « Vous êtes pour lui ou vous êtes contre lui », a déclaré Mitchell McKinney.

Comme convenu par les deux camps, le débat de 90 minutes, à Philadelphie en Pennsylvanie, se déroulera sans public et les micros des candidats seront coupés lorsque la parole ne leur sera pas donnée.

Kamala Harris s’est préparée à Pittsburgh, depuis jeudi, prenant part à des « répétitions » sur scène et avec des projecteurs afin de récréer l’environnement d’un débat. Un ancien conseiller de Hillary Clinton a joué le rôle de Donald Trump.

PAS DE « RÉPÉTITIONS » POUR TRUMP

Plutôt que d’effectuer des « répétitions », Donald Trump a organisé des discussions informelles avec des conseillers, effectué des déplacements de campagne et donné des entretiens à la presse.

Tulsi Gabbard, ancienne élue démocrate du Congrès qui avait eu un échange hostile avec Kamala Harris lors d’un débat des primaires démocrates en 2019, a donné des conseils au candidat républicain. Elle a déclaré lors d’une conférence téléphonique avec des journalistes que Donald Trump allait traiter Kamala Harris comme n’importe quel autre rival.

« Le président Trump respecte les femmes et ne ressent pas le besoin de leur parler d’une quelconque autre manière qu’aux hommes », a-t-elle dit. « Il cite le bilan de Kamala Harris et le met en contraste avec le sien, réussi ».

Un représentant de la campagne Harris a déclaré que la vice-présidente démocrate devrait attaquer Donald Trump sur le sujet du droit à l’avortement et décrire l’ancien président républicain comme inapte à gouverner. Il est attendu que Kamala Harris vante aussi son programme pour soutenir la classe moyenne et lutter contre la hausse du coût de la vie.

De son côté, Donald Trump entend mettre en exergue le rôle de Kamala Harris dans ce qu’il considère comme l’échec de la politique d’immigration de l’administration Biden, lui reprochant les flux record de migrants ayant traversé la frontière sud des Etats-Unis. Il devrait aussi reprocher à la vice-présidente la flambée des prix des biens de consommation.

(Joseph Ax, avec la contribution de Nandita Bose, Helen Coster et James Oliphant; version française Jean Terzian, édité par Kate Entringer)

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