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Les dirigeants mondiaux choqués et inquiets après l’attaque contre Trump

par Kanishka Singh

WASHINGTON (Reuters) -De nombreux chefs d’Etat et de gouvernement ont rejeté et condamné dimanche la violence politique, certains y voyant une menace pour les démocraties, après la tentative d’assassinat de Donald Trump pendant un meeting de campagne la veille en Pennsylvanie.

L’ancien président américain a été légèrement blessé par balle à l’oreille. Un militant a été tué lors de l’attaque et deux autres ont été grièvement blessés. Le tireur a été abattu.

Dans un message sur X, le président français Emmanuel Macron a déploré « un drame pour nos démocraties ». « La France partage le choc et l’indignation du peuple américain », a ajouté le chef de l’Etat après avoir adressé à Donald Trump ses voeux de prompt rétablissement.

« Cette attaque contre le candidat Donald Trump est ignoble », a renchéri le chancelier allemand Olaf Scholz sur le même réseau social. « De tels actes de violence menacent la démocratie. »

« En démocratie, les élections se décident par les urnes et non par les armes. Dans ces heures sombres pour la démocratie américaine, mes pensées vont aux victimes de cette attaque », a déclaré la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock.

Un porte-parole du secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a condamné la fusillade, la qualifiant d' »acte de violence politique ».

Le Premier ministre japonais, Fumio Kishida, a déclaré: « Nous devons être fermes face à toute forme de violence qui pose problème à la démocratie. »

Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a dit avoir été « abasourdi par ces scènes choquantes ». « La violence politique n’a pas sa place dans nos sociétés et mes pensées vont vers toutes les victimes de cette attaque. »

Le Premier ministre australien, Anthony Albanese a estimé que la fusillade était « inquiétante ». Son homologue canadien, Justin Trudeau s’est quant à lui dit « dégoûté », ajoutant: « La violence politique n’est jamais acceptable. »

Même tonalité chez le président ukrainien Volodimir Zelensky qui s’est dit « horrifié » par cet acte. « La violence ne doit jamais prévaloir », a-t-il dit sur X.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a dit avoir été choqué par l’attaque. Le chef du gouvernement hongrois, Viktor Orban, qui a rencontré Donald Trump cette semaine, a de son côté déclaré que ses prières étaient avec l’ancien président américain « durant ces heures sombres ».

La Chine a exprimé son inquiétude, par la voix du ministère des Affaires étrangères.

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a dénoncé une attaque inacceptable et a appelé à la condamner.

« L’attaque contre l’ancien président Donald Trump doit être condamnée avec véhémence par tous les défenseurs de la démocratie et du dialogue en politique. Ce que nous avons vu aujourd’hui est inacceptable », a-t-il dit.

Le Premier ministre indien, Narendra Modi, a qualifié Donald Trump d’ami et lui a souhaité un prompt rétablissement, tout en condamnant fermement l’incident.

« (Je) condamne fermement cet incident. La violence n’a pas sa place en politique et dans (nos) démocraties. »

(Avec Michelle Nichols et Gnaneshwar Rajan; version française Camille Raynaud et Jean-Stéphane Brosse)

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