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Macron réunit des chefs de partis aux doléances multiples

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PARIS (Reuters) – Le président Emmanuel Macron rencontre ce mercredi près de Paris les chefs des partis représentés au Parlement pour une discussion à bâtons rompus censée alimenter de futurs textes de loi, voire des référendums.

L’Elysée parle de rencontre « loyale » dans un format « inédit » pour ce rendez-vous organisé à la Maison d’éducation de la Légion d’honneur de Saint-Denis où le chef de l’Etat se rendra seul, sans ministre ni collaborateur.

Emmanuel Macron a évoqué dans un récent entretien au Point son désir de rechercher des convergences avec les autres familles politiques, alors que son camp est handicapé par l’absence de majorité absolue au Palais-Bourbon.

Les présidents des deux chambres et celui du Conseil économique social et environnemental (Cese) sont conviés à ce rendez-vous auquel sont attendus le délégué général de Renaissance, Stéphane Séjourné, le président d’Horizons, Edouard Philippe, celui du MoDem, François Bayrou, et les autres forces politiques représentées à l’Assemblée nationale et au Sénat.

L’Elysée a défini trois thèmes de discussions, qui commenceront vers 16h00 : l’international, les institutions et un troisième sujet appelé à être abordé au dîner : « Faire Nation ».

Avant de connaître cet ordre du jour, les partis de la Nupes – La France insoumise (LFI), Parti socialiste (PS), Parti communiste français (PCF) et Europe Ecologie-Les Verts (EELV) – avaient prévu de participer à la cession de travail de l’après-midi et de boycotter le dîner.

Le communiste Fabien Roussel a finalement annoncé sa présence à toutes les séances de travail, dîner compris.

Dans leur communiqué commun, Manuel Bompard pour la LFI, Olivier Faure pour le PS, Fabien Roussel et Marine Tondelier pour les écologistes réclament une consultation sur la réforme des retraites, qui constitue à leurs yeux « le seul projet de référendum qu’attendent les Françaises et les Français ».

Cette réforme impopulaire, qui repousse l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans, a été adoptée sans vote avant l’été malgré des mois de manifestations dans tout le pays.

La Nupes entend évoquer à Saint-Denis d’autres sujets comme le pouvoir d’achat et les difficultés de recrutement dans l’Education nationale.

LE RN RÉCLAME UN RÉFÉRENDUM SUR L’IMMIGRATION

La liste de doléances est longue, aussi, à droite.

Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, dont le parti milite de longue date pour des consultations directes de la population, demandera l’organisation d’un référendum sur la « politique d’immigration » le même jour que les élections européennes du 9 juin 2024.

« Cette consultation permettra de redonner la parole aux Français sur un sujet vital pour leur sécurité, leur identité et leur système de protection sociale », écrit le patron du RN dans une lettre à Emmanuel Macron consultée par Reuters.

En matière de pouvoir d’achat, le président du parti de Marine Le Pen demande « un moratoire sur toute augmentation d’impôts et de taxes » d’ici 2027 et des « gestes significatifs » tels que « la baisse des factures énergétiques et des prix des carburants » et « la défiscalisation des hausses de salaires jusqu’à 10% ».

Le chef de file des Républicains, Eric Ciotti, réclame quant à lui une « modification constitutionnelle » qui permettrait notamment aux Français de décider comment faire face à ce qu’il a qualifié sur Europe 1 de « submersion migratoire ».

Le groupe Liot (Libertés, indépendants, Outre-mer et territoires), qui compte 21 députés, a déploré de ne pas avoir été convié à Saint-Denis. Le groupe dénonce dans un communiqué un « ostracisme qui apparaît comme une mesure de rétorsion à notre opposition à la réforme des retraites et au dépôt d’une motion de censure, en mars dernier. »

Interrogé à ce sujet, l’entourage d’Emmanuel Macron a expliqué que Liot n’était pas un parti politique et ne pouvait donc être invité à ce titre.

(Reportage Elizabeth Pineau, édité par Blandine Hénault)

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