Santé publique au Cameroun : La variole de singe refait parler d’elle dans la région du Sud-Ouest
Une dizaine des cas ont été signalé dans deux districts de santé appartenant à cette région anglophone du pays a renseigné le site d’actualité de la santé Lurgentiste.com.
Quand les évangéliques sont attaqués, calomniés ou traités avec mépris par les médias traditionnels, un silence de notre part ne serait pas chrétien. Une telle attitude montrerait un renoncement suspect à se faire respecter et à exiger des médias mondains un tel respect. Ensemble, faisons du Journal Chrétien un contre-pouvoir d'influence.
JE FAIS UN DON MAINTENANTIl s’agit particulièrement des districts de santé de Kumba et Fue Bakundu dans le département de la Mémé, région du Sud-Ouest anglophone a révélé la même source.
» C’est la deuxième souche de la maladie dans les mêmes districts sanitaires » a affirmé sur les antennes de Express FM, le délégué régional de la santé publique pour le Sud Ouest, Dr Filbert Eko Eko.
L’alerte sanitaire a été donnée au niveau de ses deux districts de santé et des mesures ont été » mise en place pour contenir l’épidémie » a indiqué le délégué. Des investigations pour savoir comment est née la souche au niveau de la région seront également menées a-t-il ajouté.
Les autorités sanitaires de la région ont depuis appelé les populations à signaler des cas suspects. » nous devons veiller à ce que toute personne suspecte soit prise en charge afin que la propagation ne se poursuive pas » a souligné M. Eko Eko sur les antennes régionales de la CRTV Buéa. ( La chaîne publique)
C’est la deuxième fois depuis octobre 2022 , que cette épidémie est déclarée dans la région du Sud Ouest en proie au conflit qui oppose les séparatistes anglophones aux forces de défense et de sécurité camerounaise.
La variole de singe est une maladie virale. Elle se transmet à l’homme par contact avec une personne, un animal ou un objet porteur du virus. Elle est communément observée dans les forêts tropicales d’Afrique centrale et occidentale, où vivent les animaux susceptibles de porter le virus.
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Quand les évangéliques sont attaqués, calomniés ou traités avec mépris par les médias traditionnels, un silence de notre part ne serait pas chrétien. Une telle attitude montrerait un renoncement suspect à se faire respecter et à exiger des médias mondains un tel respect.
Lorsque les pasteurs et les églises évangéliques sont attaqués, le critère de la solidarité chrétienne doit jouer. Comment nous dire membres du Corps du Christ si nous restons indifférents à la persécution de certains d’entre nous, souvent réduits au silence et incapables de faire valoir leurs droits ou, tout simplement, de se faire respecter comme chrétiens ou communautés évangéliques ?
En s'appuyant sur notre plateforme de médias, l’action sur l’opinion publique est évidemment essentielle. Faire savoir est la condition de toute action, car rien n’est pire que le silence. D’où l’importance de l’action en direction des médias, des institutions et des populations.
Evidemment, ici comme ailleurs, la réticence de la part des chrétiens à agir comme des groupes de pression constitue une difficulté majeure. Mais, là encore, ne faudrait-il pas s’interroger sur notre dispersion et nos réticences à agir comme lobby, quand il s’agit de défenses des libertés et droits humains fondamentaux ?
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