Culture : « Un monde » merveilleux est encore possible en Afrique
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.Cet espoir est entretenu par l’association Tell And Be Africa (TABA) qui passe des paroles aux actes
Une résidence d’écriture pour des courts métrages ayant pour thème « MERVEILLEUX » vient de s’achever à Yaoundé au Cameroun. Durant deux semaines du 20 Mars 02 Avril 2023 Six jeunes cinéastes venus du Burkina Faso, du Sénégal, du Bénin et du Cameroun ont été entrainé à présenter une autre image de l’Afrique. Loin de la misère, la galère, la faim, la souffrance et autres cliches négatifs de notre continent. Pour le comité d’organisation, les jeunes africains vivent aussi au quotidien des histoires merveilleuses pour lesquelles nous avons le devoir de les raconter afin de les conforter dans ce qu’ils valent vraiment et surtout de la force qu’ils représentent pour leur devenir.
Grâce à l’encadrement du réalisateur, scénariste et écrivain français Sébastien Maitre, ainsi que des réalisatrices camerounaises Yolande Ekoumou Samba et Mary-Noëlle Niba, chaque cinéaste a été accompagné dans la réécriture de son scénario. A l’issue de cette opération, les participants recevront chacun une aide symbolique d’un montant d’un million et demi de FCFA (environ 2275 euros) pour la production de leur court métrage qui magnifie l’Afrique et contribue à la réappropriation de l’identité africaine
C’est fort de la qualité de cette initiative que le ministre des arts et de la culture a personnellement présidé au musée nationale le 02 Avril 2023 la cérémonie de clôture de la première édition de la résidence d’écriture TABA pour les courts métrages merveilleux africains. Le patron de la culture qui apprécie à sa juste valeur le projet n’a pas manqué de faire quelques remarques aux lauréats.
Fondée et présidée par la productrice et réalisatrice camerounaise Mary-Noël Niba, l’association Tell And Be Africa (TABA) a pour objectif majeur la promotion de la culture africaine, milite pour une réappropriation de notre identité africaine. Sa première action a été la création du Cinéclub N’kah qui permet au grand public et aux jeunes de revisiter les films africains connus ou non. Partant du constat que la jeunesse africaine ne peut être réduite aux difficultés, nombreuses, auxquelles elle est confrontée, l’association TABA souhaite à travers La résidence d’écriture TABA , aider les cinéastes à raconter les histoires merveilleuses que vivent les jeunes africains au quotidien.