« L’Ukraine coûte cher mais la liberté n’a pas de prix », dit la chrétienne Ursula von der Leyen
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.Ursula von der Leyen, chrétienne protestante et présidente de la Commission européenne, a séjourné dans la communauté œcuménique de Taizé en Saône-et-Loire du 26 au 27 août 2022. Elle y a parlé de paix, de solidarité et surtout d’écologie, sans cacher l’inspiration chrétienne de ses engagements.
Ursula von der Leyen est « profondément ancrée dans le christianisme ». Elle est membre de l’Église luthéro-réformée et du Parti démocrate-chrétien allemand, Sa foi chrétienne est la base de ses engagements et de sa solidarité avec le peuple ukrainien qui aspire à la paix.
Le soutien à l’Ukraine coûte cher mais la liberté « n’a pas de prix », a déclaré jeudi Ursula von der Leyen à Reuters, à l’occasion d’une visite à Kyiv, alors que le conflit déclenché par l’offensive militaire de la Russie et les sanctions occidentales contre cette dernière nourrissent l’inflation et les craintes de récession économique en Europe.
La présidente de la Commission européenne a répété que l’UE serait inflexible dans son soutien à l’Ukraine, malgré les dissensions perceptibles entre certains Etats membres au sujet de nouvelles sanctions contre la Russie.
Ces sanctions finissent par avoir un impact profond et visible sur la Russie, a assuré la cheffe de l’exécutif européen quelques heures après un entretien avec le président ukrainien Volodimir Zelensky.
« Il a fallu un certain temps pour que leur impact se manifeste et c’est désormais visible », a dit Ursula von der Leyen.
Interrogée sur les conséquences éventuelles de la crise énergétique en Europe sur le soutien à l’Ukraine, elle a répondu que cet appui avait « un coût élevé mais notre liberté, l’ordre pacifique international et la démocratie n’ont pas de prix ».
L’UE a pour la première fois cette année financé une aide militaire extérieure, au bénéfice de l’Ukraine, via un nouvel instrument unique, la Facilité européenne pour la paix.
Ursula von der Leyen a déclaré que ce programme serait probablement encore mobilisé à l’avenir et elle a jugé que la récente contre-offensive ukrainienne dans le nord-est et le sud du pays « gonfl(ait) le moral, pas seulement en Ukraine mais dans toute l’Europe ».
Priée de dire si l’UE allait accentuait son aide pour soutenir cette contre-offensive, la présidente de la Commission européenne n’a donné aucun signe contraire.
« Plus que jamais, il est nécessaire que l’Ukraine obtienne toutes les capacités militaires dont elle a besoin pour se défendre », a-t-elle dit, sans plus de détails.