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Deux Anglo-Iraniennes libérées par Téhéran

Deux Iraniennes possédant également la nationalité britannique, Nazanin Zaghari-Ratcliffe et Anousheh Ashouri, détenues depuis plusieurs années en Iran, ont été libérées mercredi et sont arrivés à Mascate, la capitale du sultanat d’Oman, a annoncé la télévision publique omanaise.

« Je suis très heureux de confirmer que la détention injuste de Nazanin Zaghari-Ratcliffe et Anousheh Ashouri en Iran a pris fin aujourd’hui. Elles vont maintenant retourner au Royaume-Uni », a déclaré le Premier ministre britannique Boris Johnson sur Twitter.

Antonio Zappulla, directeur général de la Fondation Thomson Reuters, qui emploie Nazanin Zaghari-Ratcliffe, a qualifié sa libération de « rayon de lumière et d’espoir » dans un monde plongé dans la tourmente.

La fondation est une organisation caritative distincte de Thomson Reuters et de sa filiale Reuters News.

Un autre ressortissant iranien, disposant également des nationalités britannique et américaine, Morad Tahbaz, s’est vu accorder une permission de sortie mercredi.

Cet homme d’affaire et militant écologiste avait été arrêté en janvier 2018.

L’annonce de la libération de Nazanin Zaghari-Ratcliffe et Anousheh Ashouri intervient alors que la ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss, a déclaré mercredi matin sur Sky News que la Grande-Bretagne réfléchissait aux moyens de régler une ancienne dette de plus de 400 millions de livres (475 millions d’euros) à l’Iran.

L’agence de presse semi-officielle iranienne Fars a rapporté que Nazanin Zaghari-Ratcliffe et Anousheh Ashouri avaient été libérées après le remboursement par la Grande-Bretagne de cette dette.

L’Iran réclame à la Grande-Bretagne le remboursement de 400 millions de livres payés en 1979, sous le règne du shah, pour l’achat de 1.750 blindés Chieftain et d’autres véhicules militaires dont la quasi-totalité n’ont jamais été livrés à la République islamique instaurée après la révolution islamique de 1979.

Arrêtée à l’aéroport de Téhéran en avril 2016, Nazanin Zaghari-Ratcliffe, directrice de projet pour la Fondation Thomson Reuters, a ensuite été condamnée à cinq ans de prison pour avoir cherché, selon l’accusation, à renverser les autorités religieuses iraniennes, ce que sa famille et son employeur démentent.

Après avoir purgé cette peine, elle a été condamnée à une année de prison supplémentaire en avril 2021 pour propagande contre la République islamique.

Anousheh Ashouri, travailleuse humanitaire, a quant à elle été condamnée en 2019 à dix ans de prison pour espionnage au profit du Mossad, les services secrets israéliens, ainsi qu’à deux ans de prison pour « enrichissement illégal », selon la justice iranienne.

(Reportage Parisa Hafezi, avec la contribution de William James à Londres ; version française Myriam Rivet et Jean-Stéphane Brosse)

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