La BCE relève sa prévision d’inflation 2022 et accélère la réduction de ses achats
La Banque centrale européenne relève sa prévision d’inflation 2022 à 5,1%. Par ailleurs, la BCE accélérer la réduction de ses achats d’obligations sur les marchés financiers face à l’envolée persistante des prix.
La BCE relève sa prévision d’inflation 2022 à 5,1%
La Banque centrale européenne (BCE) a revu à la hausse jeudi ses prévisions d’inflation et a abaissé ses prévisions de croissance 2022 pour prendre en compte l’impact de la guerre en Ukraine sur l’activité économique et sur les prix.
Elle table désormais sur une inflation de 5,1% cette année dans la zone euro, contre 3,2% prévu en décembre. La prévision pour 2023 est portée à 2,1% contre 1,8% et celle pour 2024 à 1,9% contre 1,8%.
« L’inflation pourrait être considérablement plus élevée à court terme », a précisé la présidente de la BCE, Christine Lagarde, lors d’une conférence de presse.
Le produit intérieur brut (PIB) des 19 pays ayant adopté la monnaie unique devrait parallèlement croître de 3,7% cette année, contre 4,2% prévu il y a trois mois.
La prévision de croissance pour 2023 a été ramenée à 2,8% contre 2,9% et celle pour 2024 est maintenue à 1,6%.
La BCE accélère la réduction de ses achats malgré l’Ukraine
La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé jeudi qu’elle allait accélérer la réduction de ses achats d’obligations sur les marchés financiers face à l’envolée persistante de l’inflation, alimentée par la hausse des prix des matières premières et par les tensions sur le marché du travail.
Ses achats d’obligations sur les marchés dans le cadre du programme d’achats d’actifs APP seront ainsi ramenés de 40 milliards d’euros à avril, puis à 30 milliards en mai et à 20 milliards en juin, avec pour objectif d’être complètement arrêtés dans le courant du troisième trimestre.
La BCE n’exclut cependant pas totalement de revoir une nouvelle fois sa stratégie en fonction de l’évolution de la conjoncture économique.
« Si les perspectives d’inflation à moyen terme évoluent et si les conditions de financement deviennent incompatibles avec de nouveaux progrès vers notre objectif de 2% (d’inflation), nous sommes prêts à revoir notre calendrier en matière d’achats nets d’actifs », explique-t-elle dans un communiqué.
À 5,8% sur un an en février selon l’estimation d’Eurostat, l’inflation dans la zone euro évolue déjà à un niveau sans précédent depuis la création de la monnaie unique et elle devrait encore monter, l’invasion de l’Ukraine par la Russie ayant amplifié la hausse des prix de l’énergie et de nombreuses matières premières.
Cette perspective a renforcé les arguments des membres du Conseil des gouverneurs de la BCE favorables à un arrêt accéléré des achats d’obligations sur les marchés, prélude à une hausse de taux d’intérêt d’ici la fin de l’année.
Dans son communiqué, le Conseil déclare qu’une éventuelle hausse des taux d’intérêt n’aurait lieu qu' »un certain temps après la fin des achats nets du Conseil des gouverneurs dans le cadre de l’APP ».
L’euro gagnait du terrain face au dollar après la publication du communiqué, à 1,1092 contre 1,1042 quelques minutes avant. Sur le marché des emprunts d’Etat, le rendement du Bund allemand à dix ans, référence pour la zone euro, était lui aussi en nette hausse à 0,277% contre moins de 0,2% avant le communiqué et en Bourse, l’indice EuroStoxx 50 creusait ses pertes, portant son recul à 3,61%.
La BCE a confirmé son intention d’arrêter définitivement à la fin du mois ses achats d’obligations dans le cadre du Programme d’achats d’urgence face à la pandémie (PEPP), lancé en mars 2020.
Les taux directeurs, eux, restent inchangés, à -0,5% pour le taux de dépôt et zéro pour le taux de refinancement.
La présidente de l’institution, Christine Lagarde, doit préciser la position du Conseil des gouverneurs et présenter les nouvelles prévisions de croissance et d’inflation lors d’une conférence de presse à partir de 13h30 GMT.
Faites un don maintenant pour nous aider à poursuivre notre mission !
Les chrétiens protestants et évangéliques ont longtemps sous-estimé le pouvoir des médias. Les récentes polémiques concernant des reportages à charge contre les plus grandes églises évangéliques françaises pose la question des intentions des patrons des médias, de ces milliardaires qui ont surinvesti ce champ de bataille idéologique.
Ne perdons pas la bataille idéologique
Les achats de médias par des milliardaires ne sont pas toujours motivés par la rentabilité financière, mais plutôt par des intérêts idéologiques. Ils achètent les médias pour influencer l'opinion publique, mener des batailles culturelles et maintenir leur pouvoir économique et social.Les évangéliques pris pour cible
L’influence grandissante des évangéliques gêne certains patrons des médias qui, disons-le, sont engagés dans des loges ou des sectes pernicieuses. Très puissante aux États-Unis, où de nombreuses personnalités ont renoncé à l'occultisme et à la débauche pour se convertir à la foi évangélique, la percé de cette frange chrétienne de plus en plus présente en France fait trembler le monde des ténèbres.Faire contrepoids
A l'heure actuelle, les chaînes d’info font l’agenda, nourrissent les réseaux sociaux, orientent les débats publics. Le Journal Chrétien et sa chaîne Chrétiens TV veulent aller sur leur terrain en investissant la sphère politique et médiatique pour y proposer une autre hiérarchie de l’information. Il est question de mener la bataille culturelle pour faire contrepoids aux groupes de médias hostiles aux Evangéliques.A quoi serviront vos dons ?
Nous avons l’ambition de développer une plateforme de médias suffisamment compétitive. Vos dons nous permettront de créer des émissions chrétiennes de qualité, de réaliser plus d’investigation, de reportages et d’enquêtes de terrain, d'organiser des débats sur des sujets de société, et de recruter du personnel compétent.Il nous faudra également développer davantage notre présence sur le terrain, produire plus de reportages, investir dans du matériel.
Le Journal Chrétien est un média libre, indépendant, sans publicité, accessible à tous grâce à la fidélité et à la générosité de ses lecteurs.
Votre don (défiscalisable à 66%), petit ou grand, est plus qu’un geste. C’est un acte militant et chrétien !

