Après cela, Jésus, qui savait que tout était déjà consommé, dit, afin que l’écriture fût accomplie : J’ai soif. Jean 19:28
Jésus, voyant sa mère et le disciple qu’il aimait se tenant à côté, dit à sa mère : Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple : Voilà ta mère. Et dès cette heure-là, le disciple la prit chez lui. Après cela Jésus, sachant que tout était déjà accompli, dit – afin que l’Écriture soit accomplie : J’ai soif. Jean 19. 26–28
Le Seigneur toujours prêt à répondre à nos besoins
Seul, Jean mentionne cette scène qui le concerne, lui et la mère de Jésus. L’amour les avait attirés à la croix, tandis que d’autres s’étaient enfuis. Quelle peine remplissait leur coeur alors qu’ils regardaient le Seigneur en train de souffrir là, sur la croix. Mais Jésus ne pensait pas à lui-même ou à ses souffrances. À l’heure la plus sombre qu’il ait traversée, il compatit au coeur souffrant d’une mère et lui adresse des paroles de réconfort, répondant à ses besoins physiques et émotionnels. Peut-être traversez-vous une peine profonde et vous vous sentez bien seul. Souvenez-vous de ceci : Jésus prend soin de vous, et dans son amour qui l’a poussé à aller à la croix, il est rempli de compassion et prêt à satisfaire tous les besoins.
“J’ai soif”. Pendu à la croix pendant six heures dans la chaleur du jour, Jésus a exprimé sa souffrance physique pour la première fois, et a crié ces paroles de détresse. Dans le récit prophétique du Psaume 22, nous lisons : “Ma vigueur est desséchée comme un têt”, c’est-à-dire un morceau de poterie cassé, “et ma langue est attachée à mon palais” (v. 15). Aucun ange n’est venu le fortifier. Personne n’a montré de compassion à l’heure de son plus profond besoin. Tout ce que les hommes avaient à lui donner à boire, c’était du vinaigre, ou vin aigri, boisson habituelle des soldats romains.
Ce cri – “J’ai soif” – avait une signification bien plus profonde : Jésus était venu pour souffrir sur la croix à cause de son amour pour vous et moi, et la soif qu’il avait de notre salut l’a conduit à se donner lui-même pour nous. Ce Jésus est le même homme que celui qui était assis au bord de la fontaine de Sichar. Fatigué de sa marche, il a demandé quelque chose à boire à une femme samaritaine. Ensuite, il lui a offert de l’eau vive pour satisfaire sa soif spirituelle. Venez à lui pour qu’il réponde aux profonds désirs de votre coeur !
J. Redekop
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