Car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir. Luc 15:24
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.Amenez le veau gras et tuez-le ; mangeons et réjouissons-nous, car mon fils que voici était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu et il est retrouvé. Et ils se mirent à faire bonne chère. Luc 15. 23, 24
Le fils prodigue (8)
Que la fête commence !
Si les pharisiens et les scribes n’étaient pas encore choqués par cet épisode de la parabole (le retour du fils prodigue et l’accueil affectueux du père), ce qu’ils allaient entendre maintenant allait encore susciter davantage leurs critiques. Leur vue spirituelle à l’égard du monde était comme celle de beaucoup aujourd’hui, surtout parmi ceux qui sont, d’une manière ou d’une autre, religieux, qu’ils soient chrétiens ou non. Si vous êtes sages et religieux, pensent-ils, vous irez au paradis ; si vous êtes mauvais et sans religion, vous irez en enfer.
Mais cet état d’esprit ne permet pas de comprendre que tous sont pécheurs, et qu’il n’y a aucun juste (Romains 3. 10, 23) ; d’autre part, que “Dieu est amour”, ce qui est manifesté dans son caractère de grâce ; et enfin que Dieu a réglé la question du péché et a satisfait sa justice à travers la croix de Christ.
Non seulement cette pensée courante ignore l’importance du péché de l’homme et son état de perdition, mais elle n’a, de plus, aucune idée de la hauteur et de la profondeur de l’amour de Dieu ou de sa gloire qui surpasse toute chose. Dans la parabole présentée par le Seigneur, cet état d’esprit est représenté par le fils aîné, qui fait son entrée en scène dans la dernière partie du récit.
Mais avant que cela n’arrive, le père avait encore autre chose en réserve pour son fils repentant. Il annonce une fête et dit : “Mangeons et réjouissons-nous” ! Que dirons-nous de la somptueuse grâce de Dieu ! Celui qui a dit : “Faisons l’homme” (Genèse 1. 26), dit aussi à sa créature déchue : “Réjouissons-nous” ! Quel contraste aussi entre la nourriture que Satan fournit, “les gousses que mangeaient les porcs”, et la nourriture que Dieu donne, “le veau gras”. La parabole ne mentionne pas que cette fête finisse jamais. Tout au long des “siècles à venir”, nous nous tiendrons avec émerveillement devant les “immenses richesses de sa grâce” (Éphésiens 2. 7). La fête vient tout juste de commencer.
B. Reynolds
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