Tout est possible à celui qui croit. Marc 9:23
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.Tout est possible à celui qui croit. La question n’est pas de savoir si Jésus peut, mais si le père du malade croit. A-t-il la foi nécessaire en Christ ? La foi est le grand remède.
Lorsque Jésus, Jean, Jacques et Pierre arriva au pied de la montagne, ils constatèrent qu’une discussion et une confrontation s’y déroulaient. La discussion opposait les disciples restés en arrière aux docteurs de la loi. Une grande excitation parcourut la foule lorsque les gens virent que Jésus était revenu (Marc 9 :14-15).
La question de Jésus aurait pu être adressée directement à ses disciples (Marc 9 :16). Cependant, l’homme qui répondit du milieu de la foule était le père angoissé d’un garçon tourmenté par un esprit mauvais qui l’avait privé de la parole (Marc 9 :17) et de l’ouïe (Marc 9 :25). Le pronostic était terrible. Il s’agissait à l’évidence de crises d’épilepsie (Marc 9 :18), mais ce n’était pas tout (voir Marc 9 :20, 26). Le père voulait que Jésus guérisse son fils mais, en son absence, il s’était adressé aux disciples. Ils avaient l’habitude de chasser des esprits impurs (voir Marc 6 :7, 13) pourtant, dans ce cas précis, ils n’en ont pas été capables (Marc 9 :18). La réponse à la question de Jésus laisse supposer que l’échec des disciples constituait l’objet de la dispute avec les docteurs de la loi. Etaient-ils des imposteurs ? Leur Maître les avait-il abandonnés ? Il y avait largement de quoi discuter.
L’échec des disciples provenait en partie de leur incrédulité, mais il existait d’autres causes (voir Marc 9 :29). Jésus a exprimé de l’impatience vis-à-vis des disciples : Race incrédule, jusques à quand… (Marc 9 :19), uniquement parce que le temps manquait. Il s’était montré patient concernant leur peu d’intelligence spirituelle, mais il ne serait plus auprès d’eux très longtemps. Cependant, à cette occasion, il est intervenu afin de sauver la situation.
Le garçon ne souffrait pas d’épilepsie ordinaire (Marc 9 :20). La réponse du père à la question de Jésus sur les antécédents médicaux de l’enfant (Marc 9 :21) a montré l’existence d’une manifestation destructrice, dont le but était de le faire périr (Marc 9 :22). Le père a prouvé qu’il faisait lui-même partie de la « race incrédule » lorsqu’il a demandé à Jésus de le guérir en ajoutant « si tu peux » (Marc 9 :22). Jésus l’a aussitôt corrigé : Tout est possible à celui qui croit (Marc 9 :23).
La réponse immédiate du pauvre homme indique qu’il aurait aimé avoir la foi, si seulement Jésus pouvait l’aider à vaincre son incrédulité (Marc 9 :24). Alors que par l’incrédulité on fait face à l’impossible, par la foi on voit que tout est possible car on puise dans les ressources illimitées du ciel. Au cours de la rencontre qui suit, Jésus a ordonné avec autorité à l’esprit muet et sourd de sortir de l’enfant et de ne plus y entrer (Marc 9 :25). L’esprit impur n’allait pas partir sans lutter. Le pauvre garçon a subi sa colère tandis qu’il le précipitait dans une violente convulsion, le laissant comme mort (Marc 9 :26). Satan a la particularité de tuer et de dévaster. A l’opposé, le propre de Jésus est de donner la vie. Jésus a donc ranimé l’enfant qui a pu se tenir debout (Marc 9 :27).