Cameroun : la société ferroviaire Camrail investit 400 millions de FCFA pour renforcer la préservation de l’environnement sur la voie ferrée
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.Cet argent servira aux travaux de désherbage des abords de la voie ferrée et l’entretien des ouvrages d’art sur l’ensemble de son réseau.
Dans l’objectif de sauvegarder ses infrastructures de production ainsi que sa main-d’œuvre notamment en cette période de crise sanitaire relative à la covid-19 avec tous ses corollaires, la Cameroon Railwaiys (CAMRAIL) a mis un accent sur la préservation de l’environnement le long de sa voie ferrée.
Pour ce faire, des rencontres ont été organisées avec des populations riveraines du chemin de fer dans le but de renforcer la sécurisation de l’ensemble de sa voie ferrée. Ces travaux s’exécutent dans le cadre de la politique de proximité (PDP) instaurée par cette entreprise française. Elle vise, davantage, à impliquer les bordiers du chemin de fer dans les diverses activités de la chaine ferroviaire.
À en croire les responsables de cette entité du Groupe Bolloré, une enveloppe de 400 millions de FCFA sera affectée annuellement pour des travaux de désherbage des abords de la voie ferrée ainsi que l’entretien des ouvrages d’art sur son réseau ferroviaire. Les populations riveraines seront les bénéficiaires de ces travaux dans un protocole de partenariat « gagnant-gagnant ».
Cette politique de proximité mise en place par Camrail a pour objectif de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des communautés riveraines, notamment, l’accès facile à l’eau, la santé et l’éducation.
Ainsi, environ 15000 personnes ont eu accès à l’eau potable, à travers la construction des forages le long du réseau ferroviaire. Mais aussi l’accès aux soins de santé de qualité ainsi qu’à l’éducation, à travers la construction des hôpitaux et des écoles.
Quant aux travaux de désherbage confiés aux riverains, dont les prix ont passé successivement de 46 500 FCFA à 53 000 FCFA, puis, à 70 056 FCFA par kilomètre, ont permis à 1100 personnes de pratiquer des activités génératrices de revenus.