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Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Marc 12:31

Jésus poussa un degré plus haut la question des pharisiens, en identifiant le second des plus grands commandements, car c’était indispensable pour comprendre totalement le devoir d’aimer. Ce commandement, lui aussi tiré des livres de Moïse (Lévitique 19.18), est de la même nature que le premier. L’amour authentique envers Dieu est immédiatement suivi, par ordre d’importance, d’un amour authentique pour le prochain.

La réponse de Jésus est remarquable par le fait qu’elle assemble deux passages de l’Écriture fort séparés l’un de l’autre, pour résumer le devoir de l’homme. Cependant, les deux textes étaient très familiers :

Le premier était le Shema ou credo d’Israël (Deutéronome 6.4-5); celui qui questionnait Jésus, devait normalement le réciter lui-même deux fois par jour. C’était en fait le commandement porté dans les phylactères et parfois cloué aux montants des portes, pour obéir littéralement à Deutéronome 6.8-9.

Le deuxième est tiré de Lévitique 19.18, dans les termes exacts des LXX.
Les deux se résument en un seul mot : « l’amour », premièrement envers Dieu, puis envers l’homme ; un amour qui n’est pas une émotion sentimentale, mais un principe actif impliquant la personnalité tout entière.

Il est probablement exact qu’actuellement, les hommes prônent beaucoup l’amour du prochain ou la philanthropie, mais qu’ils tendent à oublier les exigences de l’amour envers Dieu. Le Seigneur les relie l’un à l’autre et accorde la priorité au dernier. La philanthropie ne remplace pas la religion, mais devrait en découler.

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