Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le répète, réjouissez-vous. Philippiens 4:4
La joie du chrétien est produite par le Saint-Esprit et ne se laisse pas affecter par les circonstances contraires ou douloureuses. L’auteur de cette exhortation est un prisonnier, qui aurait pu craindre pour sa vie. Non seulement qu’il se réjouit (Philippiens 4:1), mais demander aux autres de se réjouir (Philippiens 4:4).
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Après avoir cité dans les chapitres précédents plusieurs exemples positifs à suivre (voir Philippiens 3:17), Paul est en mesure de réagir au différend qui sépare Evodie et Syntyche (Philippiens 4:2-3), auxquelles il adresse une exhortation précise.
Les versets 4-9 supposent la toile de fond du monde païen, environnement hostile; c’est le cas depuis qu’a été fondée l’Eglise de Philippes par Paul et Silas (voir Actes 16:19-24 ; Philippiens 1:28-30) ; c’est dans ce contexte que doit être vécue la vie juste, dépendante de Dieu.
Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le répète, réjouissez-vous. Philippiens 4:4/ Crédit photo: Missionnaire VINCE
Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur
La joie est la marque de tout véritable enfant de Dieu. Elle est donnée aux chrétiens par le Saint-Esprit (Actes 13:52) et elle accompagne les miracles opérés au nom de Christ (Actes 8:7.). Au récit de la conversion des païens par Paul et Barnabas, une grande joie se répand chez les frères de Jérusalem (Actes 15:3).
Dans ses épîtres, Paul utilise le mot chara de trois manières distinctes:
Premièrement, le progrès dans la foi des membres du corps du Christ, et en particulier de ceux qu’il a lui-même conduit au Christ, est source de joie; il les appelle d’ailleurs hè chara hèmôn, « notre joie ». Les Thessaloniciens sont sa gloire et sa joie, car ils font des progrès dans la foi (1 Thessaloniciens 2:19).
Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le répète, réjouissez-vous. Philippiens 4:4/ Crédit photo: Missionnaire VINCE
Deuxièmement, la joie est la récompense des peines que le chrétien endure au service de Jésus-Christ . La joie chrétienne peut paradoxalement être la conséquence de la souffrance, et même de la détresse, liées à la foi en Christ (Colossiens 1:24 ; 2 Corinthiens 6:10 ; voir 1 Pierre 4:13 ; Hébreux 10:34).
Troisièmement, la joie est le fruit de l’Esprit (Galates 5:22); elle est donc une notion dynamique et non statique. Elle ne se laisse pas affecter par les circonstances contraires ou douloureuses (voir 1 Pierre 1:6,8).
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