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Quand vous entendrez parler de guerres et de soulèvements, ne soyez pas effrayés, car il faut que ces choses arrivent premièrement. Mais ce ne sera pas encore la fin. Luc 21:9

Jésus annonce des guerres et des séditions jusqu’à la fin des temps. Les guerres et les soulèvements sont bien présents en notre temps et deviendront de plus en plus nombreux au fur et à mesure que la fin se rapprochera (voir 2 Timothée 3:13). Mais cela n’interdit pas aux chrétiens de militer dans un mouvement pour la paix entre les peuples.

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« Quand vous entendrez parler de guerres et de soulèvements, ne soyez pas effrayés, car il faut que ces choses arrivent premièrement. Mais ce ne sera pas encore la fin. Alors il leur dit : Une nation s’élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume ; il y aura de grands tremblements de terre, et, en divers lieux, des pestes et des famines ; il y aura des phénomènes terribles, et de grands signes dans le ciel. » (Luc 21:9-11)

Puis il annonce la destruction du Temple (Luc 21:5-36), qui semble présentée comme une figure de la fin des temps (certains pensent que les v. Luc 20:25-28 élargissent effectivement la prophétie aux événements derniers ; selon d’autres ces v. traitent toujours de la destruction du Temple). L’émotion de Jésus, alors qu’il annonce ces événements terribles, ne doit pas être perdue de vue (voir Luc 13:34-35 ; Luc 19:41-44 ; Luc 23:27-31). Pour les disciples, ce discours est une exhortation à la vigilance et un encouragement (Luc 21:29-36) : les événements à venir n’échapperont pas à la souveraineté divine et ils confirmeront la fiabilité des paroles de Jésus.

Vous entendrez parler de guerres et de soulèvements

« Quand vous entendrez parler de guerres et de soulèvements, ne soyez pas effrayés, car il faut que ces choses arrivent premièrement. Mais ce ne sera pas encore la fin. » (Luc 21:9)

« Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres : gardez-vous d’être troublés, car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin. » (Matthieu 24:6)

Tous les mouvements pour la paix entre les peuples sont animés d’excellentes intentions et d’une espérance qui inspire beaucoup d’engagement altruiste et de sacrifices dignes d’admiration. Ils correspondent certainement davantage à l’idéal évangélique que des mouvements militaristes et tous ceux qui encouragent la violence sous quelque forme que ce soit. Jésus, appelé « le prince de la paix », a bien proclamé « bienheureux les artisans de paix » (Matthieu 5:9).

Malheureusement, l’espoir qui anime les militants de ces mouvements d’une ère de paix universelle où les peuples ne recourront plus à la guerre pour régler leurs différends est limité d’avance par la prédiction de Jésus qui semble couvrir toute la période qui s’étend entre sa première et sa seconde venue.

Jusqu’à présent, tous les efforts dans le sens de l’établissement d’une paix durable entre les peuples ont échoué, qu’il s’agisse de la Société des nations, du « millénium de paix » promis par l’instigateur de la deuxième guerre mondiale ou de l’Organisation des Nations Unies.

Cela ne veut pas dire que tous leurs efforts aient été inutiles, mais grosso modo, ces organismes et ces tentatives n’ont pas empêché des guerres entre des peuples et des massacres entre des ethnies différentes.

Selon la parole de Jésus et selon l’expérience des deux mille ans qui nous en séparent, il semble donc qu’un engagement actif dans un mouvement pour la paix se solde par beaucoup de temps et d’efforts dépensés en vain et une grande déception en fin de compte.

Faut-il donc baisser les bras et se résigner de manière fataliste au caractère inévitable des conflits à tous les niveaux ?

La septième béatitude ne vise pas tant les efforts politiques à un haut niveau que ceux qui « répandent la paix autour d’eux » (Bible du Semeur). La Parole de Dieu parle beaucoup de paix. Notre Dieu est appelé « le Dieu de Paix » (Romains 15:33 ; 16:20 ; 1 Corinthiens 14:33 ; Philippiens 4:9…).

La salutation habituelle des Juifs est Chalom (חֲלוֹם), c’est-à-dire « Que la paix soit avec toi ! » (voir Nombres 6:26 ; Daniel 10:19 ; Jean 20:19, 21, 26…). La salutation chrétienne a repris ce vœu en l’associant à la grâce (Romains 1:7 ; 1 Corinthiens 1:3…), la miséricorde (Galates 6:16 ; 1 Timothée 1:2) ou l’amour (Ephésiens 6:23).

De quelle paix s’agit-il ?

Tout d’abord, de la paix avec Dieu (Romains 5:1) par Jésus-Christ (Actes 10:36 ; Ephésiens 2:17) qui se répercute en ceux qui en bénéficient par la paix avec tous les autres « enfants de paix » (« entre vous » 1 Thessaloniciens 5:13) et la paix « avec tous les hommes » (Romains 12:18).

La paix se vit d’abord dans le cadre de la famille, de l’Église et de la communauté locale. C’est là que le chrétien répandra une atmosphère de paix autour de lui en s’attaquant à toutes les sources de conflits personnels. C’est là que ses efforts pourront plus facilement être couronnés de succès.

Paul, qui est réaliste, ajoutait à « soyez en paix avec tous les hommes » : « autant qu’il dépend de vous », car il est évident qu’on ne saurait être en paix avec quelqu’un qui a des sentiments d’animosité envers nous. C’est pourquoi, les efforts qui risquent d’être les plus fructueux sont ceux qui visent à ce que ceux qui nous entourent trouvent la paix avec Dieu et deviennent à leur tour des enfants de paix. C’est dans la mesure où une part importante de la population d’un endroit, d’un pays ou d’un continent est devenue chrétienne que la paix s’instaurera aussi dans ces régions.

Mais ne nous faisons pas trop d’illusions à ce sujet. Jésus ne nous promet pas une conversion générale de toute l’humanité avant son retour. Il s’est même demandé : « Quand le Fils de l’homme reviendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » (Luc 18:8). Et ceux qui refuseront de céder aux offres de paix de la part de Dieu continueront à alimenter jusqu’à la fin les guerres et les conflits entre les hommes par leur avidité et leur ambition.

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